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De la nature des corolles

dimanche 22 janvier 2012, 17427e jour de mer, par JC Sekinger

« Embrasser » a plus à voir avec les bras qu’avec la bouche : Prendre dans les bras, non dans la bouche.

Embrasser une brassée de fleurs. Pléonasme parfumé.

« Aboucher » serait le bon terme, qui donnerait « abouchons-nous mon amour ». Suivrait un certain silence.

« Le silence est Dieu lui-même »

Qui s’aboucherait sans s’embrasser ?

« Les embrassements sont la fournaise où Dieu travaille les métaux au fer et à l’enclume pour les faire fusionner »

« Baisons-nous » serait juste aussi mais sa connotation est forte et pourrait faire rougir, voire gifler.

Le baiser est corollaire à l’embrassement.

« Corollaire » est bien ici de la nature des corolles.