« Nous remarquons que si un problème admet une solution, il en admet une infinité. »
Cours de géométrie de P. Chenevier (1929).
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langage
Articles
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Géométrie
30 mars 2006, par JC Sekinger -
Le jargon
14 mai 2006, par JC SekingerJ’ai été victime du pouvoir médical. Je ne parle pas de ce jour où on m’a apporté une taie d’oreiller en guise de serviette de table parce qu’il ne restait rien de plus approchant, ni de la dizaine d’autres fâcheuses mésaventures de l’hospitalité hospitalière, je parle du jargon qu’on m’a déversé dessus quand, malade, je cherchais des explications. Le neurologue avait sans doute sur son bureau cette petite cervelle rose et élastique pour se « déstresser » et toute sa pensée pétrie de jargon médical. Or il se (...)
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Babil
13 juin 2006, par JC SekingerDepuis trois jours, la petite fille babille. C’est entre le bruit de l’eau sur les galets et le chant des tourterelles. Elle improvise et module de longues phrases douces et patientes dans une langue merveilleuse : celle des fleurs et des anges.
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Choucroute et géométrie
25 août 2006, par JC SekingerSuite à ma note précédente il me vient une question : Faudrait-il pouvoir distinguer « aimer les œufs à la coque ou les pantalons rayés » de « aimer la poésie ou Dieu » ? Nous employons généralement le même mot pour parler de notre (dé)plaisir ou de notre extase, de notre attachement ou de notre libération... Je n’ai jamais appris à être vraiment prudent dans l’affirmation de mes idées (seulement trois heures de cours de philosophie) et je prétends donc que la langue française, en utilisant le même mot « aimer (...)
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Quels corps ?
19 mai 2007, par JC Sekinger[gris]Corps lumineux ?[/gris] 109. (...) Lorsqu’un corps lumineux répand sur tous les corps qui l’avoisinent cet éclat qui frappe nos yeux et que nous appelons lumière ; toutes les fois que cette lumière, quelle que soit sa nature, rencontre un obstacle, et que rebroussant chemin, elle se réfléchit, si après sa réflexion elle vient par hasard affecter nos yeux, nous sommes aussitôt avertis par elle de la présence du corps qu’elle a rencontré. [gris](page 51)[/gris]
[gris]Corps projeté ?[/gris] 959. Il (...) -
Le pont
24 juillet 2007, par JC SekingerC’est vrai, les mots sont des précipités, des concrétions de la pensée, de petits mouvements des lèvres et des cordes vocales. Des actes déjà mais actes esquissés de mouvements plus amples. Rien de suffisant pour ouvrir une porte.
Les mots font un pont de vapeur. -
Les mots ont le souffle que chacun leur donne
12 septembre 2007, par JC SekingerLes mots ont le souffle que chacun leur donne sinon ils n’ont l’air de rien.
Les mots sont insufflés comme des montgolfières.
Donnes-leur [vert]Donnes[/vert] ton souffle [vert]aux mots[/vert] et tu les comprendras ! -
L’air
13 mars 2008, par JC SekingerMot très mystérieux. On le respire autant qu’on le chante. Comme la liberté.
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Tentation
15 janvier 2009, par JC SekingerNe faire que ce qu’on ne peut pas s’empêcher de faire notait (à peu près, je ne sais pas où j’ai mis le livre) Simone Weil dans La Pesanteur et la Grâce. Ça fait sursauter les agités qui réfléchissent en coup de vent et pensent vaguement que c’est un truc de flemmard... mais puis-je m’empêcher de sauver quelqu’un qui se noie ? Non ! (plouf !) Puis-je m’empêcher de parler pour attirer l’attention sur moi ? Oui ! (parfois !)
Un médecin me l’a affirmé : « lorsqu’on est tenté, c’est seulement pendant trois (...) -
Isophanie ou isoleucie ?
20 janvier 2009, par JC SekingerUne recherche sur Internet pour voir que le mot « isophanie » est employé pour désigner une préparation d’insuline mais qu’il n’est jamais associé aux couleurs.
En colorimétrie, des couleurs isophanes sont des couleurs (Hue) qui ont la même valeur (Value), à tel point que si on les photographiait en noir & blanc on ne verrait partout qu’un seul gris. Si on parle de couleurs isophanes, on pourrait aussi bien parler de leur isophanie non ? [1].
J’ai toujours pensé que, pour désigner des couleurs, (...)