Pour des raisons que je ne comprends pas, raisons techniques multiplement incompréhensibles [1], je dois arrêter là l’aventure de ce site, [ailleurslatête] qui durait depuis 2003. J’ai trouvé une anagramme de ce nom pour reprendre le fil :« Aléa et illustré ». Merci à Nathalie de m’avoir encouragé et secouru.
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Notes en l’air
· Une anagramme ? « Aléa et illustré »
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Une anagramme
29 juillet 2021, par JC Sekinger -
Soir 20882
8 juillet 2021, par JC SekingerJ’attends les émotions, peurs du noir Je dois faire grand silence, lente danse je vais fermer les yeux et leur ouvrir les bras Je baisse aussi la tête, car les voilà brûlant cortège d’épines de la mémoire à chaque endroit du corps avant de m’endormir
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Jour 20855
11 juin 2021, par JC SekingerJour 20855
Ce matin, m’habillant, j’ai offert, à voix haute, ma 20855e journée « à la vie ». Je me suis aussitôt demandé qui d’autre que moi ferait une chose aussi bizarre. J’ai repensé à Nietzsche
« Je déteste que l’on vole ma solitude sans, en échange, m’offrir une vraie compagnie. »
.On peut souffrir d’isolement et aimer la solitude. Ça n’a évidemment rien à voir : La solitude est la condition de la vie alors que l’isolement, c’est la survie sur une île (...) -
Métaphores de la mort
25 mai 2021, par JC SekingerLe silence en est une l’apnée l’eau froide qui se referme sur le corps (et celui-là qui dysfonctionne, tout doucement) la colère de l’enfant en nous (heurtée par celle de nos enfants) le bégaiement l’isolement et plus loin, et plus avant, la solitude la maladie même la faim la file d’attente dans le couloir (ce rêve d’une dernière chapelle) conditions de la vie métaphores de la mort
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(Comme des escarbilles)
7 mai 2021, par JC SekingerLes mots ont les mouvements inverses de la pluie dans la terre ils viennent en montant vers la surface et volent vers le ciel (comme des escarbilles)
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Distanciation
17 avril 2021, par JC SekingerÀ défaut de douceur des mains Écrivons la douceur des mots (un peu de la douceur d’aimer)
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Écrire
28 mars 2021, par JC SekingerÉcrire, c’est directement sur le ciel et parfois c’est la nuit (on ne sait pas ce qu’on écrit)
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Un mot tremble…
19 décembre 2020, par JC SekingerUn mot tremble comme l’air chaud : visage.
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C’est s’ouvrir au monde
25 novembre 2020, par JC SekingerC’est s’ouvrir au monde que de descendre en soi comme si en descendant, les portes, je ne les fermais pas.
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Prendre position
17 novembre 2020, par JC SekingerPrendre position ne demande pas de courage, dans mon cas du moins. Il s’agirait plutôt d’une sorte d’élan naïf et bouleversé qui, afin d’être assumé, demanderait de l’humilité.
C’est pourtant vrai que cette humilité ressemble au courage mais tandis que ce dernier semble être un sommet éclairé, la première semble une vallée — et l’ombre s’y attarde et revient bien trop tôt, semblant monter du (...)