Être assoiffé est un manque mais par lui je me lève, marche et cherche l’eau : manquer est la condition de vivre et en naissant, manquer d’air fait se défroisser mes poumons qui aspirent tout de cette condition — suit alors un long cri modulé qui ne cessera qu’à mon dernier souffle. Duḥkha.
Il serait fou de croire qu’il aura suffi de mettre mes mains en coupe, la remplir et y boire pour être définitivement désaltéré, qu’il aura suffi d’une profonde inspiration, d’un grand amour pour qu’enfin je sois (...)
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Hupomnêmata (ὑπομνήματα)
· Une anagramme ? « Aléa et illustré »
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De l’amour, de la respiration et de la soif
6 juillet 2021, par JC Sekinger -
Les évènements
4 juillet 2021, par JC SekingerLes évènements ne sont jamais tels qu’on les avait imaginés,prévus, anticipés. Jamais. Ils peuvent, plus ou moins, ressembler à nos rêves ou souhaits mais, pour le reste, ils s’en différencient totalement, imprévisiblement.
Voilà qui rappelle Le Chaos, d’Ivar Ekeland où est décrite (entre autres) l’aventure d’Edward Lorenz et sa découverte de l’« attracteur étrange » qui porte son nom : en 1963, il fit calculer deux fois un même modèle météorologique, réduit à un petit nombre de paramètres. Or pour le deuxième (...) -
jour 20520
11 juillet 2020, par JC Sekinger -
Jour 20345
18 janvier 2020, par JC SekingerJour 20345, naissance dans le silence. La flamme de la bougie et sa droiture presque immobile.
(ne pas oublier que chaque jour est une seule vie.) -
Douce poussière
30 septembre 2017, par JCS« Vois le côté plus doux des choses » écrit Sénèque dans la lettre XIII du livre II des Lettres à Lucilius [1]. Simple exhortation, formule de bonheur. Je dois ajouter : tourne les choses dans tes mains jusqu’à les voir de la juste manière : bien, bonnes et belles — parce qu’on prend bien garde à ne pas — par erreur — avaler de poison, il faut bien prendre soin de ne voir également que « le côté plus doux des choses » — ne serait-ce qu’un peu de (...)
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Entre ce que je sais et ce que j’ignore
8 août 2017, par JC SekingerEntre ce que je sais et ce que j’ignore, il n’y a nulle cloison mais les silhouettes de ce que je devine car ce que je sais est aussi ce dont je me souviens, ce que j’ignore est aussi ce que j’ai oublié et ce que je devine est ce que j’éprouve et apprends.
Autrement dit : c’est en douceur que ce que j’ignore devient ce que je sais — mais ne le devient jamais vraiment. -
Lorsqu’il tombe des rochers
5 mai 2017, par JC SekingerAimer sans conditions ? Mais non, il en faut une : celle de ne pas souffrir ! Certes l’autre ignore peut-être qu’il vous blesse alors prévenez-le. Ça n’est pas une menace ni un ultimatum, mais un signe d’amour. Si l’autre nous fait mal encore, protégeons-nous-en [1].
Ne pas vouloir changer l’autre, l’accepter tel qu’il est ne veut pas dire qu’il faille se mettre en danger de souffrir — souffrir par amour ! Accepter l’autre tel qu’il est ? Mais au fait qui est-il ? Ne pas tenir ses jugements sur l’autre (...) -
Même s’il pleut terriblement
4 mai 2017, par JC SekingerDes deux, s’il n’en reste qu’un à aimer l’autre pourtant détourné — c’est lui qui apprend le plus : c’est celui qui aime qui apprend le plus parce que même s’il pleut terriblement, l’amour ouvre tout en grand.
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Portraits, autoportraits
16 mars 2017, par JC SekingerNous ne saurons jamais tout ce que les autres savent d’eux-mêmes — mais nous saurons toujours sur eux des choses qu’ils ignorent.
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Corrigé de l’exercice précédent (1794)
13 septembre 2015, par JC SekingerSi la curiosité grandit L’émerveillement aussi