Les mots ont le souffle que chacun leur donne sinon ils n’ont l’air de rien.
Les mots sont insufflés comme des montgolfières.
Donnes-leur [vert]Donnes[/vert] ton souffle [vert]aux mots[/vert] et tu les comprendras !
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Articles
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Les mots ont le souffle que chacun leur donne
12 septembre 2007, par JC Sekinger -
Des mots oui, mais lesquels ?
10 mai 2008, par JC SekingerDes mots, oui mais lesquels ? Est-ce pour nous montrer que "le vent souffle fort" ou que "le soleil brille", que tu nous écris tant ? Nous ne connaissons rien de l’endroit où tu vis ! Pour paraphraser Nietzsche je dirais : « méfie-toi des pensées qui te viennent lorsque tu es assis. »
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Les lettres
18 octobre 2008, par JC SekingerAprès quelques semaines de profond vague à l’âme, j’ai décidé de reprendre la plume où je l’avais lâché. Je doute que ce que j’aie à dire puisse intéresser quelqu’un et je n’écris pas pour cette raison. J’aimerais voir de plus haut mais je suis vraiment myope. Je n’ai pas de méthode, je brouillonne, je rature, mais écrire ici, presque dans l’air, m’est indispensable : je devine que vous me lisez et je me sens donc lié à vous ; lié à vous par des mots dont les lettres ne sont même pas liées entre elles. J’ai (...)
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Merveilleux !
26 janvier 2009, par JC SekingerLa patience et la richesse pour décrire et détailler ce qui m’apparait merveilleux me font souvent défaut : Il faut écrire longtemps pour déplier assez un qualificatif mais je manque de temps et d’imagination et le seul mot de merveilleux recouvre simplement tout ce qui m’émerveille.
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Journal d’un étourdi
3 février 2009, par JC SekingerIl ne suffit pas de photographier ses pieds pour y voir clair
On dit "celui-là, il a perdu la tête" et c’est pour dire qu’il est devenu fou. Ça me rappelle ce que m’a raconté une cousine psychiatre : un de ses patients était sûr de n’avoir pas de tête (mais il était bien embêté)
caput mortuum
"Quand on a pas de tête, il faut avoir des jambes"
"Toi et toi (là), vous avez bien une tête, avec les yeux et tout. Mais moi, si je fais bien attention comme un funambule, si je regarde doucement sans faire de (...) -
Guide du développement hasardeux (2)
5 février 2009, par JC SekingerAvoir quelques absences. Lire dans un petit livre jauni. Aller chercher ses enfants et les embrasser. Guetter le moment où le soleil disparaît dans un embrasement. Éplucher une grosse racine, l’émincer et la faire cuire lentement. Dîner. Se verser un verre de vin rouge et le boire à petites gorgées. Disposer des bûchettes de châtaignier contre une pomme de pin assez sèche (elle est ouverte et grise). Y mettre le feu. Fermer l’air primaire. (...)
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Sandragon
19 avril 2009, par JC SekingerIl y a un an, à quelques jours près, je venais d’écrire un petit texte sur les couleurs : La couleur semble captive
J’ai rassemblé plusieurs objets qui avaient comme seul point commun d’être de la même couleur : rouge. La couleur semble maintenant flotter sur cet ensemble d’objets : elle n’est d’aucun d’entre eux en particulier, s’étendant de la boîte au pot, au crayon, à la poudre. Comme un nuage rouge, aux limites incertaines. Ayant rassemblé ces choses si différentes entre elles mais de la même (...) -
La plume
9 mai 2009, par JC SekingerIl y a vingt-cinq ans, à Reims, j’avais décidé de réapprendre à écrire, à former les lettres. Je désirais tellement me comprendre et être compris ! J’avais une petite boîte de carton, trouvée dans quelque grenier, pleine de plumes « Gloire de Boulogne » et « sergent-major ». J’ai acheté à la brocante un encrier en verre avec un petit couvercle en laiton et j’ai écrit. Tous les matins, tôt. J’écrivais ce que je parvenais à penser, sans méthode, avec effort et comme sous la dictée.
Hier, dans un vieux meuble (...) -
Méfiance
31 mai 2009, par JC Sekinger« Méfie-toi des pensées qui te viennent lorsque tu es assis ! »
Sur mon tricycle, j’ai encore songé à cet avertissement de Nietzsche. Sur un tricycle on est assis, c’est sûr, mais le corps travaille plus que sur une chaise. Conclusion ? Soit il faut équiper les tricycles d’un écritoire, soit il faut rester debout devant l’ordinateur.
Ou les deux d’ailleurs.
Mais en chaise roulante alors ? Stephen Hawking ou Martial se révolteraient ! Réfléchissons : tout dépend en fait si on est avachi ou non ! (...) -
De bien pauvres phrases
6 juin 2009, par JC SekingerNe me viennent plusieurs phrases que si j’ai échoué à n’en écrire qu’une. De bien pauvres phrases qui se poussent pour monter sur la scène.