Fermé, ce livre [1] est assez moche. Pardon Régis Minois et aussi au concepteur de l’ensemble qui a sûrement fait de son mieux. Disons plus justement que je le trouve moche, peu attrayant : ni la couverture, le 4e de couverture (et le long résumé par Ram Dass [2]) ne le sont !
Mais ouvrez-le et lisez-le ! Ne vous laissez pas arrêter par la couleur du ciel dès le début du chemin et aventurez-vous (...)
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Articles
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« Le petit livre de la vie et de la mort »
4 septembre 2009, par JC Sekinger -
S’éveiller vraiment
24 septembre 2009, par JC SekingerIl était dans le noir, devant la porte, attendant d’entrer ; il a parlé d’une voix suave, forte et perfide ; j’ai crié et j’ai ouvert les yeux. C’était un cauchemar.
« C’est mon rêve, ma mise-en-scène, ma sécrétion, cet homme effrayant c’est aussi moi et c’est ma peur qui l’affuble d’un masque effrayant ».
Pourquoi, lorsque je ne dors plus, toute situation effrayante traversée ne serait-elle pas encore « mon rêve, ma mise-en-scène, ma sécrétion » ? Comment fait-elle pour m’apparaître ? À travers les portes de (...) -
Inconscience ordinaire et ininterrompue
28 septembre 2009, par JC SekingerJe devine qu’il n’y a pas cet inconscient dont parlent les psychanalystes, car je ne vois pas que la conscience ordinaire en soit le contraire... Bien sûr, je pense que nos actes sont obscurément motivés par toutes sortes de souffrances inexprimées et de pulsions refoulées, mais peut-on extraire de ce brouet nommé « conscience ordinaire », un seul acte dont les motivations soient parfaitement transparentes ?
Je devine, dans ce qui est habituellement nommé conscience, un méli-mélo (...) -
« La La Land »
4 octobre 2009, par JC SekingerConférence de la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor
Je n’ai appris qu’hier en fin d’après-midi l’existence de ce témoignage, mis en ligne pourtant il y a plus d’un an, en mars 2008 et filmé un mois plus tôt par TED. Il m’a bouleversé pour trois raisons : voilà neuf ans que je déroule les implications de l’accident vasculaire cérébelleux puis cérébral qui m’ont terrassé entre 1999 et 2001 ainsi que celles du coma d’alors et du « retour » à la conscience ordinaire... jusqu’à un texte que j’écris hier matin sur (...) -
Extirpé de la boue
17 octobre 2009, par JC SekingerExtirpé de la boue, son corps de boue grandit (Corps aimable et mourant : nous appelons ça « vivre ») et il est amoureux, il écrit des poèmes (la boue aime la boue des salives et des mots) Elle ne sonnera plus la cloche de l’entrée (son corps est retombé sans un cri, dans la boue)
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Journée de songe
2 novembre 2009, par JC SekingerCelui qui n’y regarde pas, ne vit qu’une journée de songe
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Neige à contre-jour
17 janvier 2010, par JC SekingerIl est couché. Comme souvent, il est étendu sur le dos, jambes allongées, main droite tordue dans la gauche, vaguement nouées sur le torse. Draps tirés sous le menton. Ses yeux sont clos mais il ne dort pas. Lumière faible de chevet. Elle entre dans la pièce.
Elle, plus lasse qu’effrayée : tu as l’air d’un mort Lui, après un instant, les yeux toujours fermés : Tu te rappelles dans Rivers and Tides quand Goldsworthy ramasse de la neige qu’il jette en l’air à contre-jour ? C’est beau hein ? Et sans (...) -
Centaine de milliers de milliards de corps
14 mars 2010, par JC SekingerCe que j’appelle "mon corps" est fait d’une centaine de milliers de milliards de corps, les cellules. Plus de vingt millions d’entre elles se divisent à chaque seconde et remplacent celles qui sont mortes. Car elles vivent, bien sûr, et ce que j’appelle "ma vie" est la vie de ces premières entités.
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Éléments du rêve
9 octobre 2010, par JC SekingerEntre le moment où j’ai ouvert les yeux, au début, et celui où je les ai fermés, à la fin, je sais bien ce qui s"est passé : des histoire, un enchevêtrement d’histoires, une intrication chatoyante, miroitante, musicale autant que bruyante. Des caresses, des coups, des cris, des murmures, la journée, la vie.
Mais entre le moment où j’ai fermé les yeux, à la fin, et celui où je les ai ouverts, au début, que s’est-t-il donc passé (...) -
Cette force
21 novembre 2010, par JC SekingerCette force d’où viendrait-elle sinon du ciel et de la terre ? Elle s’assemble au milieu du corps emportant tout sur son passage, l’immensité s’assemble, comme une lave et tourne en brûlant sur elle-même. D’où viendrait-elle ? Cette force qui passe la main dans les cheveux des prés, marche dans les forêts et s’assemble en brûlant au beau milieu des corps, d’où viendrait-elle ?