Voilà presque dix-huit mois qu’à la regarder vivre j’ai au moins un instant de bonheur chaque jour ! Exactement 532 jours...
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Articles
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Depuis qu’elle est née
28 août 2006, par JC Sekinger -
Suppositions et questions
9 septembre 2009, par JC SekingerSi, sur le quai d’une gare vous attendiez quelqu’un dont vous ignorez tout... et même si, d’attendre, vous n’aviez que l’inquiétude et ne sachiez pas du tout pourquoi vous dévisagez les voyageurs descendant d’un train...
Si, partout dans la maison, vous cherchiez une chose importante, dont vous ne connaissez rien d’autre que l’importance... et même si, de chercher, vous n’aviez que le dépit et l’impatience, sans savoir ce que vous faites à quatre pattes dans la chambre...
Est-ce ainsi que vous attendez (...) -
« La La Land »
4 octobre 2009, par JC SekingerConférence de la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor
Je n’ai appris qu’hier en fin d’après-midi l’existence de ce témoignage, mis en ligne pourtant il y a plus d’un an, en mars 2008 et filmé un mois plus tôt par TED. Il m’a bouleversé pour trois raisons : voilà neuf ans que je déroule les implications de l’accident vasculaire cérébelleux puis cérébral qui m’ont terrassé entre 1999 et 2001 ainsi que celles du coma d’alors et du « retour » à la conscience ordinaire... jusqu’à un texte que j’écris hier matin sur (...) -
« Du bon usage de la fin d’un monde »
2 février 2010, par JC SekingerImages extraites d’une conférence de Patrick Viveret pour l’Université de tous les savoirs : « Du bon usage de la fin d’un monde », en vidéo (94,59mn) sur le site de Canal-U.
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Merci
23 août 2010, par JC SekingerNadège m’a offert son sourire clair et la vivacité de son regard. Il y avait aussi nos voix mais je ne savais pas qui de nous parlait.
Vincent m’a offert une cuiller en bois. Elle était cachée dans un torchon. Je ne sais pas dans quel bois il l’a faite mais elle est très belle et par elle, le riz est très bon.
Dans un papier plié, Laurent m’a offert du pollen de tournesol. J’ai tout de suite pensé au soleil.
(Comme aurait pu dire un certain chien : « Un ami est une seule âme qui habite deux corps. (...) -
« le réseau de nos lumières »
3 septembre 2010, par JC Sekinger« Que de choses, et que d’êtres nous entraînons sans le savoir dans le réseau de nos lumières, de nos espérances, de nos images ! » Christiane Singer, Du bon usage des crises
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Parfaitement dissonant
22 février 2011, par JC SekingerNous étions nombreux et gais, assis autour d’un table longue, autour d’un repas. Deux musiciens apparurent, comme sortis d’une fenêtre ensoleillée. Ils étaient souriant, ils jouaient une quinte parfaite : Dissonante et parfaite. Parfaitement dissonante. Nous étions tous heureux.
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« il n’y a pas d’amour heureux » ?
6 mars 2011, par JC SekingerJe ne peux m’empêcher de penser que l’amour est sans commencement ni fin, et que s’il semble en avoir, c’est bien d’avoir été saisi au vol : car l’amour ne se pose jamais au sol.
La saisie de l’amour, comme le font d’énormes serres, est bien un envol, vertigineux et son dessaisissement est peut-être une chute.
Or la chute n’est pas l’amour et s’il n’y a pas d’amour heureux, c’est qu’il doit s’agir d’autre chose : peur, manque... toutes figures de la chute.
Je ne peux m’empêcher de dire, enfin, qu’une chute (...) -
Test de la douleur
21 mars 2011, par JC SekingerIl y a dix ans, il errait dans le coma. Il ne respirait même pas. Des machines lui soufflaient l’air que son corps réclamait. Lui, dormait sans le laisser paraître et ne réclamait rien.
Une fois, un aide-soignant — était-ce une femme ? — lui avait violemment tordu un mamelon. Il n’a pas cherché depuis, à savoir si ce « test de la douleur », censé évaluer la « profondeur » du coma, ce « geste médical », avait dû être exécuté plusieurs fois.
Ce matin, encore allongé et juste avant d’ouvrir les yeux, il s’est (...) -
Mais il est toujours là, le diamant de joie
1er septembre 2011, par JC SekingerJ’ai de plus en plus l’impression que, passé vingt ans, nous n’ayons plus rien à faire. Juste à être heureux. Plus d’objectif — car le bonheur n’en est pas un, mais un état. Il me semble que le bonheur est aptitude première, toujours en nous.
Nous l’ignorons, persuadés souvent que le bonheur est ailleurs, à atteindre. Mais c’est qu’il est, la plupart du temps, recouvert de l’épaisse suie, des horribles lambeaux de nos souffrances, qui le font disparaître.
J’ai eu cette impression en voyant naître mes (...)
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