Cet air est impensable
J’appelle « pensées » les précipitations et désagrégations, les amas globulaires de nuées d’étourneaux dans un air impensable. Cet air est impensable
Je ne peux pas penser que, traversant les êtres, cet air soit infini. Cet air est impensable
Je ne peux que voir l’air or je ne le vois pas car il me dévisage. Cet air est impensable
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poésie
Articles
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Cet air est impensable
19 septembre 2009, par JC Sekinger -
« Les rides »
24 septembre 2009, par JC Sekinger« ... Préparez-moi un char étincelant... »
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Eau où tout se baigne nu
29 septembre 2009, par JC SekingerLes mains vont, elles se surpassent, Elles tournent dans l’espace, Espace ininterrompu, Eau où tout se baigne nu.
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Autour des dictionnaires (il y a de l’air)
30 septembre 2009, par JC SekingerLes mots. Briques de la pensée. Méfiance. Un objet, un mot. Encore faudrait-il se mettre d’accord et désigner ce dont on parle : « j’appelle ceci... ». Un objet effrangé, indéfinissable, des milliers de mots changeants, presque inconnus les uns des autres, des poèmes.
Un dictionnaire ouvert : une page est trop claire, l’autre page est manquante. -
« Souveraineté du vide »
2 octobre 2009, par JC Sekinger« Souveraineté du vide » [1]
Regardez ce livre. La lumière qu’il fait entre vos mains. Je parle ici d’une lumière matérielle, évidente : celle des forêts, des arbres que l’on abat pour obtenir ce papier, des ondées et des éclaircies qui font croître ces arbres, des huiles et des pigments qui donnent à l’encre une âme noire, du jour qui entre par la fenêtre et qui surprend parfois, plus que la nuit.
Quant aux mots écrits sur ces pages : quelques herbes, fraîchement coupées dans le vert de la mémoire. (...) -
Extirpé de la boue
17 octobre 2009, par JC SekingerExtirpé de la boue, son corps de boue grandit (Corps aimable et mourant : nous appelons ça « vivre ») et il est amoureux, il écrit des poèmes (la boue aime la boue des salives et des mots) Elle ne sonnera plus la cloche de l’entrée (son corps est retombé sans un cri, dans la boue)
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Depuis l’air
29 mars 2010, par JC SekingerOn dit que « la nature a horreur du vide », il serait plus juste de dire que c’est la pensée qui l’a en horreur et se glisse dans le moindre interstice... car la nature ! Regardez le vide entre les galaxies. C’est le même entre les étoiles, le même entre les nuages, entre les maisons, les gens ; c’est le même vide entre chacune de nos cellules, entre les molécules, les particules (qui gesticulent). Lao Tseu, dans le Tao Te King, rappelle que c’est le vide qui fait l’usage des choses : que seraient en (...)
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Il tombe
7 mai 2010, par JC SekingerIl tombe les larmes brouillent sa vue mais la transparence est parfaite
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Air Premier
16 mai 2010, par JC SekingerJe le nomme Banal et non sacré Air-avant-l’air ou Air Premier
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« Cantate de la nudité »
22 juin 2010, par JC SekingerJe chanterai ce chant nouveau : la nudité. La pureté réelle est vide de pensée ; La pensée, elle doit se tenir à l’écart. C’est ainsi, moi que j’ai perdu ce qui est moi. Je suis réduit à rien. Qui s’est dépouillé de l’esprit ne peut plus avoir de souci.
Ce qui m’est étranger cesse de me leurrer. Et j’aime autant être pauvre que riche. Point d’image qui me contente : Il m’a fallu me vider moi-même. Je suis réduit à rien. Qui s’est dépouillé de l’esprit ne peut plus avoir de souci.
Veux-tu savoir comment je me (...)
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