Je dormais je dormais longtemps longtemps je dormais je n’ai pas répondu alors que tu me demandais tout doucement je n’ai rien entendu parce que je dormais
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poésie
Articles
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Parce que je dormais
3 février 2018, par JC Sekinger -
Quatre pommes au marché
28 juillet 2019, par JC SekingerQuatre pommes au marché des pommes un peu vertes ( je me suis demandé : seraient-elles déjà mûres ou seraient-elles tombées ?) une pour le futur, une pour le passé, une pour la peinture et une pour la manger (ou bien pour la donner)
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Aiguilles de pin
22 octobre 2019, par JC SekingerChaque automne, dès la fin du mois d’août, plantés sur les trottoirs du cours Victor Hugo (surtout sur celui de gauche quand on monte depuis les quais), les tilleuls argentés perdent leurs feuilles dorées, du vert très pâle au jaune orangé.
Par contraste simultané,
le trottoir devient bleu,
Cærruleum d’abord,
puis Outremer
foncé.
Avançons vers l’hiver. De plus en plus nombreuses, des feuilles sont tombées sur les lignes qui séparent les dalles du trottoir et je songe à Buffon , aux « lancers favorables (...) -
Macrocheira kaempferi
14 juillet 2020, par JC SekingerSur mon torse de sable l’empreinte géante d’une araignée de mer
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Regarder
15 juillet 2020, par JC SekingerLe ciel intouché aime par mes yeux le ciel intouché
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La paix me vient
4 août 2020, par JC SekingerLa paix me vient des profondeurs comme une eau calme et sans que je n’attende rien
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Encre et papier
22 octobre 2020, par JC SekingerÉcriture mesurée avec un sablier. Aucun murmure n’arrête ma main, ni le regard autour duquel veut s’assembler mon corps assis. Il reste un peu de sable qui n’est pas tombé, traînes de nuages, laisses de marée. Le bas des tiges a noirci et les feuilles, séché : cernes d’évaporation dans un vase oublié (je me souviens de l’encre et du papier).
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C’est s’ouvrir au monde
25 novembre 2020, par JC SekingerC’est s’ouvrir au monde que de descendre en soi comme si en descendant, les portes, je ne les fermais pas.
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Métaphores de la mort
25 mai 2021, par JC SekingerLe silence en est une l’apnée l’eau froide qui se referme sur le corps (et celui-là qui dysfonctionne, tout doucement) la colère de l’enfant en nous (heurtée par celle de nos enfants) le bégaiement l’isolement et plus loin, et plus avant, la solitude la maladie même la faim la file d’attente dans le couloir (ce rêve d’une dernière chapelle) conditions de la vie métaphores de la mort
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Soir 20882
8 juillet 2021, par JC SekingerJ’attends les émotions, peurs du noir Je dois faire grand silence, lente danse je vais fermer les yeux et leur ouvrir les bras Je baisse aussi la tête, car les voilà brûlant cortège d’épines de la mémoire à chaque endroit du corps avant de m’endormir
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