Sous l’eau Je meurs En l’air Je meurs Sur terre Je meurs Dans le vide est ma demeure Qui suis-je ?
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vide
Articles
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Devinette
30 septembre 2006, par JC Sekinger -
Écrire
7 février 2007, par JC SekingerÉcrire. Dérouler le fil de l’encre, ce fil qui ne s’enroule autour de rien. Ce fil qui casse avec la laine rouge au bout.
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Certains livres
5 août 2007, par JC SekingerCertains livres enthousiasment : on les ferme un instant, le corps précipité dans le livre fermé, relevant juste l’âme en reprenant de l’air avant de replonger dans les profondeurs d’or.
Certains livres rassurent : mouvements hypnotiques des lèvres de l’auteur, lettres attendues longtemps d’un ami si lointain... le vide sans limites s’engouffre dans une étincelle -
Le rouleau-compresseur
29 février 2008, par JC SekingerPlus beaucoup à écrire. Quelques joies passagères, très fugitives. Froid des substances très volatiles. Comme si je me préparais à partir, je fais le vide. Je pense à une série de tableaux cependant. Quelquefois j’ai une intuition fulgurante et silencieuse : je n’existe pas ! Je n’en sursaute pas : je suis alors plutôt comme un chat réveillé par l’envol d’un oiseau d’entre ses pattes : figé dans l’excitation et l’hébétude. Un instant qui ne se reproduira jamais.
Il me saisit pourtant un autre jour, sous la (...) -
Ouverts sur le vide
2 juillet 2008, par JC SekingerLe vide n’a pas de limites
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Le petit (très) inquiet
11 juin 2009, par JC SekingerIl est près d’être vaporisé, le petit, il s’accroche à des volutes évanescentes, masquant son inquiétude sous un air dur. Il s’accroche à son corps de volubiles, de ribambelles, de mots qui se défont toujours. Il écrit des poèmes, le petit, pour arrêter le vent, mais son corps s’évapore comme un dernier petit nuage au ciel d’été.
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Comme si j’étais absent
16 juin 2009, par JC SekingerC’est bizarre. Je veux dire, c’est un peu inquiétant. Je regarde le meuble, à ma droite, brièvement, et en même temps je considère à la place de ma tête, mais sans ses limites, la transparence dans laquelle ce meuble est visible.
Il n’y a alors que lui (et les chaussures, et le rideau rouge) : Comme si j’étais absent.
Je tourne la tête à gauche, encore à droite : Décidément, je ne suis pas là, comme j’en ai pris l’habitude depuis tant d’années. À ma place, il n’y a que l’infinie limpidité, la lumineuse (...) -
Blanc, ou disons vide
4 juillet 2009, par JC SekingerLes points sont des pensées, de petites pensées ramassées sur elles-mêmes. Les traits sont de fascinantes pensées qui relient ces pensées ponctuelles. Le tout apparait sur un papier blanc, ou disons vide, qui n’a de surface qu’en apparence. Cela a lieu ou est anéantit.
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Au fond
6 juillet 2009, par JC SekingerIl regarde dans le vague, la route défile. Se serre en lui un nœud de douleur qu’il connait bien, un tremblement très rapide, sablonneux et cuivré au milieu de son ventre. Il se dit « je ne suis, au fond, rien de tout cela, sinon, je ne l’éprouverais pas ». À cet instant, il disparait en souriant.
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Extraits du Livre I du Tao Te King
12 août 2009, par JC Sekinger4
Le Tao est vide ; si l’on en fait usage, il paraît inépuisable. Ô qu’il est profond ! Il semble le patriarche de tous les êtres. Il émousse sa subtilité, il se dégage de tous liens, il tempère sa splendeur, il s’assimile à la poussière. Ô qu’il est pur ! Il semble subsister éternellement. J’ignore de qui il est fils ; il semble avoir précédé le maître du ciel. 6
L’esprit de la vallée ne meurt pas ; on l’appelle la femelle mystérieuse. La porte de la femelle mystérieuse s’appelle la racine du ciel et de la (...)