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J’appuie ma main sur ma bouche Et je la vois au bord du vide C’est comme si l’océan regardait le marcheur Penché sur la falaise
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transparence
Articles
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Le marcheur
11 février 2006, par JC Sekinger -
« Plongé dans le même »
17 novembre 2006, par JC SekingerJe crois comprendre pourquoi Douglas Harding dit quelque fois « no-thing » pour « nothing », insistant sur la négation, la présence de cette négation : Pas seulement un « rien » mais une « Non-chose », de l’air , comme dans ce poème de Bernard Noël : Le plaisir de voir...
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Lunettes
12 décembre 2006, par JC SekingerJ’ai quelques défauts de vue : la myopie, le nystagmus et le strabisme (j’ai aussi l’œil droit qui tourne et tombe de temps en temps)... en plus de mes gros verres, j’ai de petites lunettes et quand je regarde, l’image nette est comme encadrée par les montures de ces lunettes : ça fait un cadre étroit et flou... et bien je fais le contraire de l’exercice proposé ici : j’enlève doucement mes lunettes et je vois que ma vision ne se fait pas par elles, à travers elles, mais qu’elles sont dans la Vision, (...)
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« Chaos, le Souverain du Centre »
15 janvier 2007, par JC SekingerChuang Tzu (300 av. JC)
« Tâtillon, le dieu de l’Océan du Sud, et Agité, le dieu de l’Océan du Nord, se rencontrèrent un jour dans le royaume de Chaos, le dieu du Centre. Chaos les traita fort honnêtement et ils se concertèrent pour savoir comment lui rendre sa politesse. Ils avaient remarqué qu’alors que tout le monde possède sept orifices pour voir, entendre, manger, respirer, etc., Chaos n’en possédait aucun. Aussi décidèrent-ils de tenter une expérience et de lui percer des trous. Chaque jour ils en (...) -
Sans éclat
26 mars 2007, par JC SekingerJe ne suis même pas certain de la signification de cette aventure (voir l’article précédent). Je peux penser la disparition de la tête comme une ouverture (au sens musical du terme aussi) et celle du corps comme la « symphonie » qu’elle annoncerait mais j’ai un peu peur de ces évènements si soudains, inattendus et inimaginables ! J’avais lu ou entendu les mots « Vide », « Espace », « Capacité » mais je ne m’étais jamais attendu à cette élision totale ! complétude dirait-on mais, désolé, c’est d’abord une (...)
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Transparence
15 juin 2007, par JC SekingerRegardez n’importe quelle photo, n’importe quel dessin. Vous y verrez bien sûr ce qui y est montré mais vous verrez aussi, comme de l’intérieur, le regard du photographe ou du dessinateur. Ce regard unique et distant est intimement et immédiatement le votre, il vous va parfaitement : vous êtes bien dans cette Transparence qui a toujours été la votre ! Je ne le dis pas au sens figuré : si nous regardons une photographie ou un dessin, nous échangeons nos (...)
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La Porte
22 février 2008, par JC SekingerJ’avais une main attachée sur mon lit d’hôpital. Je n’imagine même pas pourquoi. Aujourd’hui ma main est toujours attachée mais comme à elle-même, et mon bras, et ma jambe, et ma voix, et ma bouche, et mes yeux... Mon corps et ma pensée sont faits de prison, d’une pierre humide et lourde. La porte de sortie est grande ouverte. Et mon corps et ma pensée sont la chaise, le buisson, les cris, le ciel. Porte sans cadre, porte sans (...)
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L’air
13 mars 2008, par JC SekingerMot très mystérieux. On le respire autant qu’on le chante. Comme la liberté.
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Le chemin
30 novembre 2008, par JC SekingerIl y a, près d’ici, un petit chemin entre l’observatoire et le Bas-Floirac. Quatre cents mètres à flanc d’un coteau de soixante treize mètres. Ça descend (où ça monte, ça dépend d’où on vient) à travers bois. D’un point de vue pratique, il n’a vraiment aucun mystère, ni peut-être même aucun intérêt, sauf botanique, mais pour moi (qui n’aie pas du tout l’esprit pratique) ce chemin est une Entrée Magique.
Si vous le voulez, promeneur, ce chemin n’a pas de fin : il avance en (...) -
Récréation (en forme de mode d’emploi)
5 décembre 2008, par JC SekingerVous en avez marre de votre tête ? Alors ce qui suit est pour vous (nous) : Récréation
Ayez près de vous une amie ou un ami.
Regardez son visage et détaillez-le (silencieusement). Il est fait d’une multitude de détails mouvants (voire émouvants), non ?
Voyez-vous le vôtre de la même manière [1] ? N’est-ce pas parfaitement, incroyablement, magnifiquement transparent ?