Voir notre simple nature n’est pas nécessairement formidable ou explosif. Sortir brusquement d’un rêve, d’une folie, s’éveiller en sursaut, peut nous tirer les larmes ou nous secouer de rire ! Mais voir est si calme et si ordinaire ! Les implications spirituelles d’un tel éveil ne me submergent pas non plus : Elles s’assemblent doucement et se font jour, une à une.
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spiritualité
Articles
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Implications spirituelles ?
12 juillet 2009, par JC Sekinger -
Vision à double sens
18 juillet 2009, par JC SekingerCette expression est de Magali Bouzon dans le livre « Bien vivre sans tête » [1]. Expression simple pour un simple fait : En effet, dans un premier temps au moins, il ne s’agit de rien d’autre [2] ; c’est le temps des fondations : S’habituer d’abord à cette vision à double sens, y disparaître avec audace et la laisser annihiler notre petite vie.
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« De Profundis »
23 juillet 2009, par JC SekingerToujours frissonné à la fin du mot « misericordia ». De profundis clamavi ad te Domine, Domine exaudi vocem meam. Fiant aures tuae intendentes in vocem deprecationis meae. Si iniquitates observaveris Domine, Domine quis sustinebit ? Quia apud te propitiatio est et propter legem tuam sustinui te Domine. Sustinuit anima mea in verbo ejus, speravit anima mea in Domino. A custodia matutina usque ad noctem speret Israel in Domino, quia apud Dominum misericordia et copiosa apud eum redemptio, et ipse (...)
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L’état de veille et l’état de rêve
10 août 2009, par JC Sekinger22. N’y a-t-il alors pas de différence entre l’état de veille et l’état de rêve ?
L’état de veille est long, l’état de rêve est court ; il n’y a pas d’autre différence. Les évènements
du rêve paraissent tout aussi réels quand on rêve que ceux de l’état de veille paraissent réels quand on
est éveillé. Dans le rêve le mental revêt un autre corps. Les pensées, les noms et les formes
apparaissent simultanément aussi bien dans l’état de veille que dans l’état de rêve.
Sri Ramana Maharshi, extrait de « Qui suis-je ? » (...) -
Extraits du Livre I du Tao Te King
12 août 2009, par JC Sekinger4
Le Tao est vide ; si l’on en fait usage, il paraît inépuisable. Ô qu’il est profond ! Il semble le patriarche de tous les êtres. Il émousse sa subtilité, il se dégage de tous liens, il tempère sa splendeur, il s’assimile à la poussière. Ô qu’il est pur ! Il semble subsister éternellement. J’ignore de qui il est fils ; il semble avoir précédé le maître du ciel. 6
L’esprit de la vallée ne meurt pas ; on l’appelle la femelle mystérieuse. La porte de la femelle mystérieuse s’appelle la racine du ciel et de la (...) -
« Choses crues »
5 septembre 2009, par JC Sekinger« Un cœur qui reste fermé à un seul, ne peut s’ouvrir à aucun »
C’est Guy-Claude Burger qui a écrit ça dans un petit livre qui s’appelle Choses crues, réflexions post-culinaires. Oui, il était crudivore et aimait jouer sur les mots. J’écris « était » parce que dans la prison où il est (depuis longtemps et jusqu’en 2016 ?) la justice ne doit pas lui avoir laissé grand’ chose de ses choix de vie. J’écris « aimait » parce que je me demande bien si là-bas on a encore le goût, à défaut d’en avoir l’occasion, de (...) -
Une vague
10 septembre 2009, par JC SekingerIl se voit perdu dans la mer et s’accroche à son corps comme à une bouée. Mais il n’y en a pas et il ne le sait pas : son corps est une vague et elle disparaîtra.
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Shiva, Shakti
15 septembre 2009, par JC Sekinger -
Les poils et les cornes
18 septembre 2009, par JC Sekinger« La substance de l’Absolu a deux aspects : intérieurement, elle est comme le bois ou la pierre, elle est immuable ; extérieurement,
elle est semblable au vide, sans limite ni entrave. Cela n’est ni subjectif ni objectif, cela est sans
localisation spécifique, étant sans forme. C’est pourquoi cela ne peut être perdu. Ceux qui se
hâtent vers cet état n’osent pas y entrer de peur de s’effondrer dans le vide sans y rien trouver
pour se cramponner et prévenir leur chute. C’est ainsi qu’ils tournent leurs (...) -
Le guerrier et la perle
18 septembre 2009, par JC Sekinger« Supposez le cas suivant : un guerrier porte sur son front
une perle qu’il croit avoir perdue. Il part à sa recherche et bien qu’il parcoure l’univers entier, il ne
la trouvera jamais. Mais si quelqu’un s’aperçoit de sa méprise et lui montre la perle du doigt,
instantanément il réalisera que la perle n’a pas quitté sa place. » [1]
Huang-Po Hsi-Yuan, († 850), maître de Lin-chi I-hsüan, († 866) (ou Lin-Tsi, Rinzaï en japonais, a crée l’école « Rinzaï » du (...)