Si nommer cette transparence « Dieu » est lui donner un nom pour lequel on commet des crimes depuis si longtemps, il vaudrait mieux ne pas la nommer. Mais comment parler de ce qu’on ne peut nommer ?
Cela n’est même pas Dieu, Cela n’a aucun nom.
Quelle langue parles-tu ? Alors je parles ta langue, car je veux que tu me comprennes.
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spiritualité
Articles
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Nul besoin de la nommer Dieu
1er octobre 2009, par JC Sekinger -
« Encombré par une personnalité »
1er octobre 2009, par JC Sekinger« Dès ma naissance, ma destinée fut d’être un homme simple, de scolarité élémentaire, un modeste commerçant. Ma vie fut ordinaire, avec des désirs et des peurs. Lorsque, par la foi en mon Maître et l’obéissance à ses paroles, j’ai réalisé mon être véritable, j’ai laissé derrière moi ma nature humaine prendre soin d’elle-même, jusqu’à ce que sa destinée soit accomplie. Occasionnellement, il se produit une ancienne réaction, émotionnelle ou mentale, mais elle est immédiatement remarquée et écartée. Après tout, tant (...)
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Dieu et les mots
2 octobre 2009, par JC Sekinger« A l’étape suivante – je vous ai d’abord dis de répéter « je suis Dieu » – je vais laisser de côté les mots « je suis Dieu », et en arriver à ce qui était avant la compréhension des mots. Dieu est cela et vous êtes cela, non pas les mots. »
Nisargadatta Maharaj, extrait de l’entretien du 03 janvier 1980, Graines de Conscience -
« La La Land »
4 octobre 2009, par JC SekingerConférence de la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor
Je n’ai appris qu’hier en fin d’après-midi l’existence de ce témoignage, mis en ligne pourtant il y a plus d’un an, en mars 2008 et filmé un mois plus tôt par TED. Il m’a bouleversé pour trois raisons : voilà neuf ans que je déroule les implications de l’accident vasculaire cérébelleux puis cérébral qui m’ont terrassé entre 1999 et 2001 ainsi que celles du coma d’alors et du « retour » à la conscience ordinaire... jusqu’à un texte que j’écris hier matin sur (...) -
Trois imperfections
29 décembre 2009, par JC SekingerVoilà bien dix fois que je relis ces trois paragraphes de La Règle de perfection dans lesquels l’auteur décrit trois imperfections, infimes, insaississables, de ce qu’il appelle « étendement d’esprit », avec cependant une très grande et admirable précision :
« La première desquelles est un trop grand bouillonnement de désirs et ferveurs de l’âme, sentant trop l’actif, empêchant la douce paix et souef repos de l’Époux dans l’âme, et son entière et unique opération, absolu et entier domaine et seigneurie en (...) -
« Cantate de la nudité »
22 juin 2010, par JC SekingerJe chanterai ce chant nouveau : la nudité. La pureté réelle est vide de pensée ; La pensée, elle doit se tenir à l’écart. C’est ainsi, moi que j’ai perdu ce qui est moi. Je suis réduit à rien. Qui s’est dépouillé de l’esprit ne peut plus avoir de souci.
Ce qui m’est étranger cesse de me leurrer. Et j’aime autant être pauvre que riche. Point d’image qui me contente : Il m’a fallu me vider moi-même. Je suis réduit à rien. Qui s’est dépouillé de l’esprit ne peut plus avoir de souci.
Veux-tu savoir comment je me (...) -
"il faut que je lave mon visage"
28 juin 2010, par JC SekingerExtraits de L’homme qui marche de Christian Bobin.
Il va droit à la porte de l’humain. Il attend que cette porte s’ouvre. La porte de l’humain, c’est le visage. [...] Celui dont je n’accueille plus le visage — et pour l’accueillir, il faut que je lave mon propre visage de toute matière de puissance — celui-là, je le vide de son humanité et je m’en vide moi-même. -
Shiva, Shakti, lingam
4 janvier 2011, par JC SekingerElle est devant lui.
Voir aussi la note 651 -
« Les affaires de Dieu »
7 février 2011, par JC Sekinger« Je ne peux trouver dans l’univers que trois sortes d’affaires : les miennes, les
vôtres, et celles de Dieu. (Pour moi, le mot Dieu veut dire « la réalité ». La réalité est Dieu parce qu’elle règne. Tout ce qui est hors de mon contrôle, de votre contrôle, ou du contrôle de quelqu’un d’autre, j’appelle cela les affaires de Dieu.) »
Byron Katie -
« Sens et beauté »
10 juin 2011, par JC SekingerExtrait de Sens et beauté de Philippe Mac Leod, éd. Ad Solem, p. 66/67
« Le bonheur se trouve là où tu es, dans une totalité vivante qui ne peut se donner que là où tu es, si toutefois tu cesses de la rêver ailleurs, toujours anxieux, là-bas où brillent le mieux, le plus, poussé par un désir tentaculaire d’exister partout, sans jamais t’apercevoir que l’étendue, le nombre entretiennent l’illusion d’un moi toujours à coté de sa nature profonde, qui se rejoint verticalement, par une descente radicale, (...)