A Ramatuelle, avec mon père, en août 2000, entre deux hémorragies cérébrales, une pas grave et une grave l’année d’après. Une année de transition, de passages entre deux vies.
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père
Articles
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Une semaine
26 juillet 2006, par JC Sekinger -
La petite cuiller
10 novembre 2008, par JC SekingerJean, le père de Vincent, n’était pas mort depuis longtemps et Vincent marchait dans le pays où avait vécu son père. Des montagnes. Vincent a ramassé une corne de vache dans un pré, y a taillé une petite cuiller et, d’un air doux, me l’a offert un jour.
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Blason des artistes allemands
9 août 2009, par JC SekingerTout est encore et toujours à peindre. Der HofmalerEin Fürst wünschte Bilder von seinen Ahnen, um stolz an seine edle Geburt zu gemahnen. Daß er in hohem Geschlecht geboren, gab das Recht auf Macht und Fürstenthron. Zu diesem Fürsten kam Eulenspiegel, der dem Herrn als Maler wohlgefiel. Doch mahnte Till ihn noch im Gehen, der Ehrliche nur könnt die Bilder sehen. Das Leben ward für Till bequem, verboten war’s sein Werk zu sehn. Hofstaat und Fürst erwarteten die Stunde, die Lügner zu erkennen in (...)
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« Der Vater mit dem Kind »
18 septembre 2010, par JC SekingerFranz Schubert. Un père et son fils, non plus dans la tourmente de « der Erlkönig » mais dans une relation apaisée. Dem Vater liegt das Kind im Arm, Es ruht so wohl, es ruht so warm, Es lächelt süß ; lieb’ Vater mein ! Und mit dem Lächeln schläft es ein. Der Vater beugt sich, atmet kaum, Und lauscht auf seines Kindes Traum ; Er denkt an die entschwund’ne Zeit Mit wehmutsvoller Seligkeit. Und eine Trän’ aus Herzensgrund Fällt ihm auf seines Kindes Mund ; Schnell küßt er ihm die Träne ab, Und wiegt es (...)
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Rite
24 novembre 2010, par JC SekingerPeindre était devenu : accomplir un rite à un dieu autoritaire et brutal, un dieu-le-père.
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« Le Porche du mystère de la deuxième vertu »
27 janvier 2012, par JC Sekinger« Et pourtant on est si fier d’avoir des enfants. (Mais les hommes ne sont pas jaloux.) Et de les voir manger et de les voir grandir. Et de les voir dormir comme des anges. Et de les embrasser le matin et le soir, et à midi. Juste au milieu des cheveux. Quand ils baissent innocemment la tête comme un poulain qui baisse la tête. Aussi souples du cou et de la nuque. Et de tout le corps et du dos. Comme une tige bien souple et bien montante d’une plante vigoureuse. D’une jeune plante. Comme la tige (...)
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Le fils et le père
29 juin 2012, par JC SekingerIl est père Enfermé pourtant Dans son propre père Il est fils Enfermé pourtant Dans son propre fils Il se libère Se fouille Dans la terre
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Il était fatigué
29 mars 2013, par JC SekingerCertains soirs, un de ses enfants pleure de sommeil devant son assiette.
Alors, lui le père, donne a son enfant le nid de ses bras et de sa chaleur. Il l’emmène dormir doucement et éteint la lumière. L’enfant dort maintenant.
Mais certains soirs, il lui semble, à lui le père, avoir tout le poids de sa vie sur la tête − tout a sans doute commencé le matin par une infime variation de la lumière ou un bruit étouffé − cela lui serre la gorge et il n’arrive pas à pleurer.
Il se trouve alors isolé, sans (...) -
Par celles du ciel
11 août 2013, par JC SekingerIl se demande parfois qui il est. Ses enfants aussi s’interrogent. Ils savent seulement que leur père — pour leur faire tellement plaisir — peut remplacer les étoiles du pain par celles du ciel.
Et inversement -
Combien étions-nous ?
31 décembre 2014, par JC SekingerQuand j’étais enfant, dans les années soixante, nous étions... mais combien étions-nous ? Mon jeune frère − mystère de gentillesse auquel je ne comprenais rien − ma mère.
J’étais là bien sûr, en transparence.
Il y avait, mais nous l’ignorions tous, un interdit sur la parole : elle ne devait pas servir à se creuser soi-même ni à soulever les autres. Les mots étaient enfouis derrière l’église froide, sous une dalle noire et brillante comme une obsidienne.
Il y avait aussi l’ombre de mon père, sans visage avec (...)
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