« Maître dans sa douceur »

Quelque chose est doux dans « le vouloir » alors que « la volonté » est dure. « Le vouloir » tend la main en marchant, vers les bords du chemin, épillets et ombellules s’inclinent doucement sur son passage. « La volonté » reste inflexible et tendue vers sa fin.

Celle qu’on dit nôtre est « la volonté ». Celle qui nous agit et nous heurte en nous poussant, car elle n’est occupée que de sa fin, ainsi nous la nommons.

Mais « le vouloir » est plus grand et plus ancien qu’elle. Tellement plus ancien et maître dans sa douceur.