Je ne pense pas, je rêve

Je ne pense pas, je rêve. Je ne pense pas souvent.

J’avais trouvé un livre chez ma grand-mère. J’étais enfant. Je ne l’ai jamais lu mais j’ai toujours su dire son titre et son auteur : Ce que je crois, Gilbert Cesbron. C’est vertical ce souvenir.

Souffrance, intense. Balancement des branches du laurier, derrière moi. C’est peut-être Daphné.

Je suis allé chercher le courrier et une toile d’araignée s’est emmêlée sur ma tête, ça me fait un chagrin de sable. L’enlever.

Elle n’est pas où il n’y a rien.