Où je donne de Petits noms (d’oiseaux ?) à ce Vrai Visage que vous aussi, d’ailleurs, pouvez voir.
Pour moi, l’expérience qui fut décisive fut celle de pointer un index vers les objets qui m’environnaient, de les décrire, de constater leur opacité, leur couleur, forme, usage, limite... puis de tourner enfin cet index vers mon propre visage et là... de constater qu’il n’y avait rien à décrire : ni couleur, ni forme, ni limite... Une autre occasion de voir ce Visage Premier, très forte, m’est désormais (...)
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Sans tête
· Une anagramme ? « Aléa et illustré »
Sommes-nous vraiment face à face ?
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Petits noms
4 septembre 2009, par JC Sekinger -
« Le petit livre de la vie et de la mort »
4 septembre 2009, par JC SekingerFermé, ce livre [1] est assez moche. Pardon Régis Minois et aussi au concepteur de l’ensemble qui a sûrement fait de son mieux. Disons plus justement que je le trouve moche, peu attrayant : ni la couverture, le 4e de couverture (et le long résumé par Ram Dass [2]) ne le sont !
Mais ouvrez-le et lisez-le ! Ne vous laissez pas arrêter par la couleur du ciel dès le début du chemin et aventurez-vous (...) -
Ça n’est qu’un nuage
3 septembre 2009, par JC SekingerJe me suis réveillé du coma lorsque je me suis laissé tomber. C’est à entendre au sens propre : dans mon rêve d’alors, j’ai tout fait pour fuir la terrible situation dans laquelle j’étais et la seule solution était de me jeter du pont d’un navire, très haut, vers un fleuve marron et froid. Je me suis jeté dans le vide et en atteignant l’eau j’ai ouvert les yeux.
Quelque fois encore, je me dis que la solution, une partie de cette solution au moins, le moyen de fuir la terrible situation, doit se trouver (...) -
Écueil imprévu
31 août 2009, par JC SekingerC’est un écueil imprévu, imprévisible : il n’ose pas ; il est là, tournant la tête à droite et à gauche : il tire au renard comme un cheval apeuré.
Ça n’est pas si facile de se pencher sur le vide (je voudrais vous y voir, vous !)
Allons, allons... -
« Je ne sais juste pas résoudre cette solitude dûe aux murs que je crée »
8 août 2009, par JC SekingerJe vois une issue à cet enfermement : constater qu’il n’existe pas ; voir que les murs, palpables ou imaginaires, ne sont jamais qu’au nombre de trois, qu’il en manque toujours un : c’est celui qui est Moi (Le-seul-qui-ne-soit-pas)
Il me semble que ce dessin est de Douglas Harding. Quelqu’un pourrait-il me le préciser ? -
Avoir l’air
31 juillet 2009, par JC SekingerSur le blog d’Éric Chevillard, L’autofictif, un extrait de texte auquel je pense quelque fois : Lundi 6 octobre 2008, 347
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L’homme à la table des amis qui nous est le plus étranger, c’est soi. Quelle tête faisons-nous parmi ces visages familiers, à quoi ressemblons-nous, quelle est notre place au milieu des autres, dans cet ensemble, dans cette figure, et comment notre présence la modifie-t-elle ? L’ignorance de ces choses est la même pour chacun des convives : voilà ce qu’on appelle partager (...) -
Hasard et puits
29 juillet 2009, par JC Sekingerj’appelle hasard ce double-regard :
regard sans fond, sans bord ni raison
(ni chemin, ni maison)
je l’appelle puits aussi et voyez où je suis :
sous l’eau et en même temps, en haut
(ni tombe, ni berceau) -
Le vent
28 juillet 2009, par JC SekingerJe marche dans la rue, immobile, le point A s’éloigne, le point B s’approche et entre eux deux, rien de moi n’arrête le vent : il me traverse et je n’éprouve de lui que volutes et allées, frais et doux gestes de bonté !
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Kinder Lieder et Bouddhisme mahayana
27 juillet 2009, par JC SekingerMeine Augen sind verschwunden [gris](trouvé sur Youtube)[/gris]Mes yeux ont disparu, je n’ai plus d’yeux. Oh, mes yeux sont revenus - tralalalala ! Mon nez a disparu... Ma bouche... Mes oreilles... Mes mains... Extrait du Sûtra du Cœur(...) C’est pourquoi, dans la vacuité, ni forme, Ni sensations, perceptions, impulsions, consciences ; Ni yeux, ni oreilles, ni nez, ni langue, ni corps, ni esprit ; (...)
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Le sourire
27 juillet 2009, par JC SekingerEn fait, "il" est venu tout seul, sans intention. C’était lors d’une promenade en Auvergne (eh oui ! On a les Himalayas qu’on peut !). Donc, déambulant le long d’un petit torrent fougueux en cette période, sans effort, sans désir, mon attention quitta le paysage et dans un mouvement de retour elle se posa sur mes épaules, là où il n’y a RIEN. RIEN sauf... que je me suis surpris à sourire. Nettement, ce Rien souriait, légèrement sans crispation, tel un Bouddha. Le seul fait de sentir le contact si doux de (...)