Un coup d’œil dans le dictionnaire pour constater que "désarroi" n’a rien à voir avec "désarrimé". Je voulais bien le croire pourtant. Enfin, le sens n’en n’est pas amoindri : je suis quand même à la dérive.
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Chroniques
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Porte fermée (oserais-tu avancer ?)
31 janvier 2011, par JC Sekinger -
Desarroi
19 janvier 2011, par JC Sekinger -
Rien ne peut empêcher
18 janvier 2011, par JC SekingerRien ne peut empêcher des vies de se toucher, de s’ouvrir l’une à l’autre, de laisser sur les rives, de grandes fleurs sauvages.
Elle est en moi, terre silencieuse, chemins nus. Entre deux petits arbres, des lauriers peut-être, près d’un ruisseau dans une combe, peut-être, il y avait l’entrée. Je ne l’ai pas trouvée.
Rien ne peut empêcher les histoires de se fondre un instant sans durée.
Sillage, chavirer. Batillage, (...) -
Dans les poches
18 janvier 2011, par JC SekingerDans la poche gauche de mon pantalon il y a trois noyaux de dattes, un gland, un pépin de pomme, un de clémentine, une boule "Quies" en mousse rose fluo et un paquet de mouchoirs.
Je ne jette jamais les graines à la poubelle. Je les jette dans le jardin, dans des pots ou au compost. Quand je nettoie la table, ou que je suis loin de la maison, elles vont dans cette poche.
Je n’ai pas trouvé l’autre boule "Quies". Je retrouve rarement les deux à la fois. Peut-être une fois par an.
Les mouchoirs, (...) -
La table du petit déjeuner
13 janvier 2011, par JC SekingerLa table est encore presque vide. Je viens de me lever, tiré du sommeil par une musique (je ne supporte pas les sonneries type four à micro-ondes, récréation, perfusion ou respirateur). Je me douche. À chaque instant mes pensées me décollent du sol et je dois opérer un certain retournement pour revenir. Mes pensées sont si pénibles que je n’ai pas de difficulté à les lâcher. L’ennui c’est qu’elles soient si nombreuses, je dois parfois revenir de loin. Je reviens alors à la table du petit déjeuner. Je la (...)
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Les mains se cherchent dans les mots
8 janvier 2011, par JC SekingerIl se retourne sous le drap. Anxieux. Il compte mentalement. Il se lève pour vérifier. Il ne fait pas froid.
S’il mesure, c’est pour échapper à la souffrance. Son inquiétude est une granulométrie. Comme celle de l’entomologiste du livre qui, pour fuir, se remémore le diamètre moyen des grains de sable.
Se peut-il que les échanges électroniques se perdent ? Ils ne sont fait que de 0 et de 1 après tout, et voyagent parfois sous les mers.
Non bien sûr, se dit-il, c’est autre chose. Il penche encore la (...) -
Shiva, Shakti, lingam
4 janvier 2011, par JC SekingerElle est devant lui.
Voir aussi la note 651 -
Jeux de mots, jeux de vélos
1er janvier 2011, par JC SekingerLe jeu de mots pourrait bien rappeler comme est mince la glace sur laquelle nous marchons, nous et nos troupeaux d’éléphants, sur laquelle nous nous endormons. Mais les mots sont parfois le seul lien qui nous reste, ciel étoilé malgré le jour au dessus du puits, (et je n’exagère pas) alors manions-les avec discernement, ne détruisons pas tout en une phrase qui serait un peu marrante (ou poilante). On peut aussi jouer avec des marteaux ou des aimants bien qu’ils ne soient d’abord pas fait pour ça. (...)
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"Analyse" et "amour"
30 décembre 2010, par JC SekingerAnalyse de l’amour, de Marcel Conche. Je suis allé dormir et j’en ai relu les premières lignes. D’une précision terrible. J’ai vraiment cru être exclu par lui de "l’amour complet", seul "véritable amour" — pour cause de handicap — ne pouvoir susciter qu’un « amour passionnel », ou au moins un "amour spirituel", en tous cas, un de ces "amours imparfaits" et "dissociés". Pour de nombreuses raisons encore, j’ai eu du mal dans la nuit. À l’heure qu’il est, je me dis qu’"Analyse" et "amour" sont deux mots qui (...)
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« Un jardin fleuri de roses »
26 décembre 2010, par JC SekingerJardin de roses inconscientes, imprudentes, innocentes, assemblant leur beauté, ne sachant rien garder de leur élan ni cacher à la neige le rouge de leurs lèvres.
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