Il halète de douleur. Les pleurs brûlent et soulagent. Il voit trouble à travers. Mais ça n’est pas du tout important. C’est accessoire tout ce qu’il voit. Il mange dans un bol en bois.
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Chroniques
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Les cadres de mon ami Vincent
1er juin 2011, par JC Sekinger -
Il mange dans un bol en bois
30 mai 2011, par JC Sekinger -
Lueurs d’un divorce 4/n
28 mai 2011, par JC SekingerLes questions soulevées par l’amour et ses écueils (comme des routes sont soulevées par des séismes) ne sont pas solubles logiquement — il ne s’agit ni de conjonctions ni de disjonctions logiques — il manque le temps. Le temps ne peut pas être intégré dans la logique, même comme inconnue. On ne devrait pas se demander « cette décision est-elle logique ? » mais « qu’implique cette décision dans le temps ? ». Là, plus de réponse de la logique. De la statistique éventuellement. Mais l’amour n’est pas non plus (...)
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Lueurs d’un divorce 3/n
28 mai 2011, par JC SekingerLe mariage ne marche ni mieux ni plus mal que le célibat, l’union libre, le « polyamour », le concubinage [1] et autres formes d’union entre hommes et femmes (je ne sais rien des vies de couple entre personnes du même genre mais je ne vois pas pourquoi ce serait mieux). De toute façon, ça ne marche pas sans estime de soi et de l’autre. C’est un et tantôt inclusif, tantôt exclusif — et il me semble bien que c’est de là que viennent la plupart des conflits amoureux. Ces conflits qui sont une violence ou (...)
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Lueurs d’un divorce 2/n
26 mai 2011, par JC SekingerIl doit se faire un deuil. Grand deuil. Le système nerveux central en se ramifiant, modifie l’environnement, mais il est en même temps inspiré et modelé par lui (autant dire qu’ils sont indissociables). Soit, dans notre cas, un effondrement ou une explosion de « l’environnement » psycho-affectif et on perd sa route, les chemins deviennent étranges : une très grande partie de nous n’est plus irriguée, les branches maîtresses de l’arbre de notre vie noircissent et meurent. On (...)
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Lueurs d’un divorce 1/n
10 mai 2011, par JC SekingerLe premier rendez-vous a finalement été repoussé : c’était le jour de mon anniversaire — jour où il y a seize ans, j’ai embrassé A. C’eût été malheureux.
Rendez-vous quatre jours après avec un avocat, pour orchestrer le divorce et nous racketter (avec un notaire et, au dessus d’eux, l’État). Avocat comme j’imaginais, qui fait des phrases longues avec des mots compliqués — qui peuvent, et doivent, être traduites en phrases courtes avec des mots simples. J’ai été rassuré sur un point, par rapport aux enfants et (...) -
Je ne me défendrai pas
9 mai 2011, par JC SekingerIl n’est rien dans mon histoire dont je ne puisse répondre. Même si j’étais plus souvent là que vous, mon récit sera aussi fictif que le vôtre. Par qui aurais-je été reconnu coupable ? Ne m’accusez pas : je ne me défendrai pas.
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« Anneau de démariage »
6 mai 2011, par JC SekingerC’est l’anniversaire de ma naissance. Il y a quarante-sept ans. Plutôt que ma distante épouse [1] ne soit embarrassée par la coutume qui veut qu’on fête cette journée, je lui avais demandé une « désalliance », un « anneau de démariage » pour remplacer celui que je cherche toujours, comme une dent qui manquerait dans ma bouche, à mon annulaire gauche (et dans lequel était gravé son prénom). Ce matin, elle m’en a offert un ! Merci !
Ça n’est pas seulement un « objet transitionnel » genre nounours qu’on (...) -
Chagrin silencieux
28 avril 2011, par JC SekingerLa vie est une unique journée : endormissement et réveil touchent les côtés de leurs mains.
Ce jour fut merveilleux et me laisse en partant dans les halos du soir, un chagrin silencieux. -
Ce matin, les nuages
5 avril 2011, par JC Sekinger8h51 Ce matin, les nuages, je les regardais encore et encore, je redressais la tête vers le ciel, dix ou vingt fois, au risque de tomber. Quel mystère ! Comme il est parfois impossible de décrire ce qu’on voit !
10h37 (Recherche d’atelier. Air incrédule : « il vous faut une fenêtre ? ». À croire que ça ne dérange plus trop les peintres de travailler dans des caves, des garages ou des hangars. Air dépité : « Oui, une fenêtre bien sûr ! Vous pouvez vivre sans regarder le ciel vous ? »)
12h12 10 genres, 14 (...)
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