Je mesure la durée de l’écriture ou de la peinture avec un grand sablier — une plage horaire, à proprement parler — et le temps commun, social, avec un « coucou » — mécanique — dans la cuisine. J’oublie parfois d’en remonter les lourds poids de bronze en forme de pomme de pin et d’en réanimer, d’un petit geste décisif, la feuille de vigne du balancier de bois.
Silence.
« Une nouvelle échelle de temps a été franchie par les physiciens qui ont réussi à observer un événement de 247 zeptosecondes, soit un (...)
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Notes en l’air
· Une anagramme ? « Aléa et illustré »
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Je mesure la durée
21 octobre 2020, par JC Sekinger -
Selon la Commission internationale de stratigraphie
31 août 2020, par JC SekingerSelon la Commission internationale de stratigraphie, dans le cadre de l’Union internationale des sciences géologiques (membre de l’Union scientifique du Conseil international pour la science), ont été nommés, depuis 1878, puis renommés, déplacés, supprimés, ajoutées, discutées, les différents intervalles de l’Échelle des temps géologiques. Depuis, le XXXVe Congrès géologique international, il y a quatre ans au Cap, les vingt et un pays organisateurs n’ayant pas reconnu l’Anthropocène, je trouve peu à peu ma (...)
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Parcouru seul
17 août 2020, par JC Sekinger -
Cuisine interpersonnelle
21 juin 2020, par JC Sekinger -
Deux histoires
15 mai 2020, par JC SekingerDoute sur mon visage
De l’extérieur j’en vois l’opacité mouvante (comme des sables) et triturée.
De l’intérieur je n’en vois rien — c’est le tien que je vois.
Mais ton visage (et c’est une autre histoire) est de plus en plus loin
Il disparaît derrière des forêts qui elles-même disparaissent. -
Aller-retour
23 avril 2020, par JC SekingerAller-retour, mille-deux-cents pas sous l’impensable couleur du ciel.
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Deux brins de mousse
15 décembre 2019, par JC SekingerUne femme cueille des champignons sur la paroi de la falaise Ma main est une anfractuosité où elle dépose deux brins de mousse (une mésange fait son nid)
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Hasard sans causes occultes
12 décembre 2019, par JC SekingerLe premier mouvement des choses est un mouvement brownien. une stupidité des causes qui nous fait naître à certains endroits du monde plutôt qu’à d’autres, de tels ou tels parents, et « permet » les bonnes rencontres, au bon moment. On dit « chance », si depuis la bonne rive on n’a pas l’orgueil dégueulasse de parler de « mérite », mais c’est « hasard sans causes occultes » qu’il faut dire.
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Chaque poète n’est que d’une sorte
29 octobre 2019, par JC SekingerSi j’avais des ambitions, je n’en aurais pas les moyens.
Je ne parle pas d’argent mais d’un cyclopéen bon sens
qui ne regarde que son but
(et l’éclaire brillamment).
D’autre part et pour ce que j’en sais,
ceux qui ne font rien d’autre que des choses de poètes
ne gagnent pas vraiment d’argent
-- ni ne sauraient vraiment le faire.
Mais ils vont fouiller du regard le bleu du ciel
(en allant au marché, et encore au retour)
Je suis, il me semble, une sorte de poète
-- chaque poète n’est que d’une (...) -
Ton ciel, comment est ton ciel ?
20 septembre 2019, par JCSTon ciel, comment est ton ciel ?
De quelle couleur est-il ?
Y comptes-tu autant d’oiseaux
que j’en compte chez moi ?
Y vois-tu un voilier blanc
comme le Nadiezna
sur le quai des collines ?
(il va partir bientôt)