Il ne suffit pas de photographier ses pieds pour y voir clair
On dit "celui-là, il a perdu la tête" et c’est pour dire qu’il est devenu fou. Ça me rappelle ce que m’a raconté une cousine psychiatre : un de ses patients était sûr de n’avoir pas de tête (mais il était bien embêté)
caput mortuum
"Quand on a pas de tête, il faut avoir des jambes"
"Toi et toi (là), vous avez bien une tête, avec les yeux et tout. Mais moi, si je fais bien attention comme un funambule, si je regarde doucement sans faire de (...)
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Notes en l’air
· Une anagramme ? « Aléa et illustré »
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Journal d’un étourdi
3 février 2009, par JC Sekinger -
Merveilleux !
26 janvier 2009, par JC SekingerLa patience et la richesse pour décrire et détailler ce qui m’apparait merveilleux me font souvent défaut : Il faut écrire longtemps pour déplier assez un qualificatif mais je manque de temps et d’imagination et le seul mot de merveilleux recouvre simplement tout ce qui m’émerveille.
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Sourire lumineux
25 janvier 2009, par JC SekingerOn ne s’est pas vus pendant longtemps, plusieurs mois ou plusieurs années. On se serre dans les bras. Ce que chacun tait de sa vie se mêle en un grand silence affectueux. Les amis qui se retrouvent, s’embrassent, et dans la nuit, leur sourire est lumineux.
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Pour voir
23 janvier 2009, par JC SekingerLa tempête m’effraie, alors je suis sorti dans le jardin, pour voir. J’y ai trouvé un grand et vieux miroir.
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Extraits du journal d’un peintre
9 janvier 200917 janvier : L’or que les Byzantins mettaient sur leur panneaux, lumière spirituelle autour d’un saint homme, je pourrais le mettre autour d’une simple pomme ridée ou même d’une noix. Je ne le fais pas parce que le prix le coût m’en dissuade.
22 mars : Je pense souvent au détail d’une lettre, à cette phrase d’un peintre italien de [mot illisible] à son mécène : « envoyez-moi de l’Azur d’Allemagne ! ». Certaine poésie est impérieuse !
5 juin : Un à-pic [mots raturés et illisibles] plis noirs verticaux [mots (...) -
La terreur
1er septembre 2008, par JC SekingerDans mon bras tendu comme un arc, pendant une heure je sentirai (je lançais des flèches vers le ciel) cette terreur sur mon poignet.
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Printemps
20 mars 2008, par JC SekingerJe propose d’affecter ce monsieur gelé qui tond l’herbe devant des immeubles, à un autre travail : il pourrait en effet arrêter et descendre de sa bruyante et puante tondeuse, enlever son casque anti-bruit et sortir de son isolement pour rejoindre une équipe de faucheurs (il en faudrait au moins cinq pour tondre la même surface). Il pourrait alors sentir l’odeur de l’herbe qu’il coupe plutôt que celle de l’essence, écouter le chant des oiseaux (la mésange qui zinzinule et le merle qui flûte) plutôt que (...)
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Deux mains sur une armure
19 mars 2008, par JC SekingerDeux mains sur une armure : Elles attirent la vie comme une énorme étoile qui sourd alors, qui brûle, et embrase la ville et tout, jusqu’à la mer.
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L’air
13 mars 2008, par JC SekingerMot très mystérieux. On le respire autant qu’on le chante. Comme la liberté.
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Le rouleau-compresseur
29 février 2008, par JC SekingerPlus beaucoup à écrire. Quelques joies passagères, très fugitives. Froid des substances très volatiles. Comme si je me préparais à partir, je fais le vide. Je pense à une série de tableaux cependant. Quelquefois j’ai une intuition fulgurante et silencieuse : je n’existe pas ! Je n’en sursaute pas : je suis alors plutôt comme un chat réveillé par l’envol d’un oiseau d’entre ses pattes : figé dans l’excitation et l’hébétude. Un instant qui ne se reproduira jamais.
Il me saisit pourtant un autre jour, sous la (...)
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