Quel mystère que la beauté de ceux qu’on aime ! Impossible d’ailleurs, de savoir qui, de la beauté ou de l’amour, a précédé l’autre. Il n’y a sûrement aucune préséance, ni même aucune séparation. Reste le mystère : les formes hasardeuses d’une petite photographie, indissociables du plus puissant des sentiments — fusion de beauté et d’amour.
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Hupomnêmata (ὑπομνήματα)
· Une anagramme ? « Aléa et illustré »
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Fusion de beauté et d’amour
5 janvier 2011, par JC Sekinger -
Sans point de fuite
27 décembre 2010, par JC SekingerL’amour est un chemin unique, un chemin de feu, une poussière étincelante sous nos pas, un chemin sans origine, sans point de vue, sans point de fuite.
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Elle et lui
19 décembre 2010, par JC SekingerComme il est confortable pour lui de se croire le seul aimé d’elle : soit qu’elle le lui ait promit qu’ils s’y soient engagés par sacrement, ou qu’il sache faire comme si il n’y avait personne d’autre que lui qui l’aimât, elle. Comme il est inquiétant pour lui d’avoir à admettre qu’elle aime comme le soleil, qu’elle puisse réchauffer chacun, sans qu’aucun d’eux, pourtant, ne lui fasse d’ombre, à lui.
Comme il est confortable pour elle de se croire la seule aimée de lui : soit qu’il le lui ait promit, qu’ils (...) -
Hyper
3 décembre 2010, par JC SekingerSi l’hyperlien amoureux est interrompu, avec ou sans raison connue, tandis qu’il est presque le seul lien, sa prégnance échouée se transforme en hyperisolement, en hyperdouleur, symétrique à l’hyperinvestissement de soi dans l’hypertexte.
Il vaut mieux, si possible, parler avec les mains.
Voir aussi : entonnoir, maelström, ordinateur portable, stylo à bille, barbelés, langage, caresses, (...) -
Peur-de-perdre
1er décembre 2010, par JC SekingerJe commence à comprendre, enfin après tous ces coups, que notre prison est si dure qu’elle est obscurcie par la peur de perdre le petit feu de notre vie : notre prison s’appelle peur-de-perdre.
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Brûlent les mains
25 novembre 2010, par JC SekingerPortés à incandescence les mots brûlent les mains
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Les reproches
16 décembre 2009, par JC SekingerChacun a des reproches à faire aux autres.
À tous les autres ? Pas à ceux ou celles, en tous cas, qui ne lui sont pas assez connus. Mais, à mon avis, il pourrait toujours arriver qu’un jour, le plus saint homme se voit reprocher d’avoir le regard trop clair ou l’haleine trop forte. En fait, chacun pourrait un jour reprocher à tous les autres d’être, précisément, des autres !
Chacun fait plutôt des reproches à celui ou celle qu’il pourra le plus facilement vaincre (car fuir n’est pas très glorieux si on (...) -
Altitude et indifférence
14 novembre 2009, par JC SekingerAttention : à force de prendre de l’altitude, on risque de devenir indifférent. Il faut rester ballon-captif ou cerf-volant : aimer le fil qui nous retient car c’est aussi lui qui nous libère.
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La grande porte
11 novembre 2009, par JC SekingerLa grande porte est celle que l’on franchit en devant vraiment baisser la tête.
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Apprentissage et habitude
15 juin 2009, par JC SekingerQuoi qu’on ait appris, si on ne prend pas également l’habitude de l’avoir appris, on l’oubliera. On l’oublie si on ne la répète pas au moins pendant vingt huit ou trente jours. C’est valable bien sûr pour tout ce que vous apprenez : arrêter de fumer ou commencer à le faire (couf, couf), vivre sans-tête (en faisant la vaisselle, en attendant le bus, en marchant dans la foule, en enfilant son pantalon, etc.), ne pas parler pour ne rien dire, (gloup) et j’en (...)