Être assoiffé est un manque mais par lui je me lève, marche et cherche l’eau : manquer est la condition de vivre et en naissant, manquer d’air fait se défroisser mes poumons qui aspirent tout de cette condition — suit alors un long cri modulé qui ne cessera qu’à mon dernier souffle. Duḥkha.
Il serait fou de croire qu’il aura suffi de mettre mes mains en coupe, la remplir et y boire pour être définitivement désaltéré, qu’il aura suffi d’une profonde inspiration, d’un grand amour pour qu’enfin je sois (...)
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