C’est un écueil imprévu, imprévisible : il n’ose pas ; il est là, tournant la tête à droite et à gauche : il tire au renard comme un cheval apeuré.
Ça n’est pas si facile de se pencher sur le vide (je voudrais vous y voir, vous !)
Allons, allons...
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vide
Articles
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Écueil imprévu
31 août 2009, par JC Sekinger -
Ça n’est qu’un nuage
3 septembre 2009, par JC SekingerJe me suis réveillé du coma lorsque je me suis laissé tomber. C’est à entendre au sens propre : dans mon rêve d’alors, j’ai tout fait pour fuir la terrible situation dans laquelle j’étais et la seule solution était de me jeter du pont d’un navire, très haut, vers un fleuve marron et froid. Je me suis jeté dans le vide et en atteignant l’eau j’ai ouvert les yeux.
Quelque fois encore, je me dis que la solution, une partie de cette solution au moins, le moyen de fuir la terrible situation, doit se trouver (...) -
« Voie de la Transparence »
17 septembre 2009, par JC SekingerJe recommence ? « Voie de la Transparence » C’est ainsi que j’aime appeler la voie Sans tête (« Headless way ») découverte par Douglas Harding en 1943. « Sans tête » c’est drôle mais ça ne fait pas rire tout le monde. « Transparence » est moins imaginable. Mais appelez-la comme vous voulez : Il y a la Voie de la Compassion, la Voie de la Beauté, la Voie de la Dévotion... depuis 1943 il y a aussi cette Voie abrupte, cette Voie Sans-nom, Voie Sans tête, Voie sans voie, Voie qui a tous les noms et n’en retient (...)
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Les poils et les cornes
18 septembre 2009, par JC Sekinger« La substance de l’Absolu a deux aspects : intérieurement, elle est comme le bois ou la pierre, elle est immuable ; extérieurement,
elle est semblable au vide, sans limite ni entrave. Cela n’est ni subjectif ni objectif, cela est sans
localisation spécifique, étant sans forme. C’est pourquoi cela ne peut être perdu. Ceux qui se
hâtent vers cet état n’osent pas y entrer de peur de s’effondrer dans le vide sans y rien trouver
pour se cramponner et prévenir leur chute. C’est ainsi qu’ils tournent leurs (...) -
« Souveraineté du vide »
2 octobre 2009, par JC Sekinger« Souveraineté du vide » [1]
Regardez ce livre. La lumière qu’il fait entre vos mains. Je parle ici d’une lumière matérielle, évidente : celle des forêts, des arbres que l’on abat pour obtenir ce papier, des ondées et des éclaircies qui font croître ces arbres, des huiles et des pigments qui donnent à l’encre une âme noire, du jour qui entre par la fenêtre et qui surprend parfois, plus que la nuit.
Quant aux mots écrits sur ces pages : quelques herbes, fraîchement coupées dans le vert de la mémoire. (...) -
"L’attention aux détails du monde"
28 octobre 2009, par JC Sekinger"L’attention aux détails du monde révèle l’absence de spectateur du monde"
José Le Roy dans un très beau texte -
Le souffleur dans le vide
31 octobre 2009, par JC SekingerOn croit que les productions artistiques doivent être vues, sans quoi (Duchamp le disait déjà) ni elles, ni leur créateur, n’existent. Mais je ne suis pas « créateur », à peine découvreur. Un découvreur assez lassant qui ne découvre rien de nouveau puisqu’il ne cherche pas. « Mes productions » sont presqu’invisibles puisqu’elles sont derrière moi tandis que je regarde devant.
Je ne demande aucun avis pour peindre puisque je ne crée rien, et lorsqu’on m’en donne, je les écoute poliment mais n’en tiens pas (...) -
Depuis l’air
29 mars 2010, par JC SekingerOn dit que « la nature a horreur du vide », il serait plus juste de dire que c’est la pensée qui l’a en horreur et se glisse dans le moindre interstice... car la nature ! Regardez le vide entre les galaxies. C’est le même entre les étoiles, le même entre les nuages, entre les maisons, les gens ; c’est le même vide entre chacune de nos cellules, entre les molécules, les particules (qui gesticulent). Lao Tseu, dans le Tao Te King, rappelle que c’est le vide qui fait l’usage des choses : que seraient en (...)
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détails et ratures
31 août 2010, par JC Sekinger -
Terre plate et poreuse
12 décembre 2010, par JC SekingerL’énumération est une tentative de discrétisation et d’asservissement du réel or d’un côté et de l’autre, reste l’infini. Et entre les nombres aussi. Voilà enfin la terre redevenue plate, aux limites inconnaissables et dangereuses mais, sachez-le, elle est aussi poreuse, fissurée et craquelée que la boue ou le pelage des girafes.