La grande porte est celle que l’on franchit en devant vraiment baisser la tête.
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Articles
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La grande porte
11 novembre 2009, par JC Sekinger -
Journal d’un étourdi (9)
11 décembre 2009, par JC SekingerTout est là, c’est à lui, c’est lui : cette ombre sur le trottoir, ce soleil (son corps si petit et à l’envers)
Rien ne s’approche : cela ne fait que changer de forme
L’ombre et le reflet ont un point commun : ce sont des projections (c’est la seule raison pour les confondre)
Le bus peut être un véhicule magique -
Tout le chemin approche
12 avril 2010, par JC SekingerUne fois franchie la passerelle très haute sur la rocade, soleil couchant derrière le coteau à droite, nuages disparaissant dans la nuit à gauche, le corps humain descend dans l’ombre et rien ne le sépare du trottoir silencieux ni du haut mur de pierre devant, des entremêlements de la vieille glycine. Un peuplier avance et grandit calmement : tout le chemin approche.
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Il tombe
7 mai 2010, par JC SekingerIl tombe les larmes brouillent sa vue mais la transparence est parfaite
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Air Premier
16 mai 2010, par JC SekingerJe le nomme Banal et non sacré Air-avant-l’air ou Air Premier
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"il faut que je lave mon visage"
28 juin 2010, par JC SekingerExtraits de L’homme qui marche de Christian Bobin.
Il va droit à la porte de l’humain. Il attend que cette porte s’ouvre. La porte de l’humain, c’est le visage. [...] Celui dont je n’accueille plus le visage — et pour l’accueillir, il faut que je lave mon propre visage de toute matière de puissance — celui-là, je le vide de son humanité et je m’en vide moi-même. -
Perte
3 août 2010, par JC SekingerAu début, ce qu’il perdait était plutôt petit, ou du moins, il était vite attiré par d’autres scintillements et oubliait rapidement ces dénuements forcés. Mais, d’années en années, ce qu’il perdait était chaque fois plus grand et provoquait un désarroi toujours plus étendu et froid. Il lui semblait avoir chaque fois moins de mots pour dire sa peine. Mais ce qui était pire : autour de lui, désormais, plus rien ne brillait.
Un jour, il l’ignorait encore, il perdrait la (...) -
détails et ratures
31 août 2010, par JC Sekinger -
Envisagé
30 septembre 2010, par JC SekingerAujourd’hui, je suis resté quelques minutes assis devant le chevalet. J’ai envisagé de grandes choses (reste à s’en débarrasser maintenant, pour retrouver un visage vide)
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Il s’est rappelé Bernard Noël.
2 février 2011, par JC SekingerDans la rue, après la passerelle, il y eut comme un léger retournement de l’air. Il s’est hâté vers le tramway, s’est assis bien droit et a vu qu’il ne regardait plus mais que l’air même le regardait (il regardait d’ailleurs dans toutes les histoires). Il se dit que l’air était le même à travers son visage, à elle, et il s’est rappelé Bernard Noël.