Alors que tournoient en lui des bavardages incessants et plus ou moins sensés, cela reste toujours silencieux. Cela n’a même jamais parlé. C’est... Comment décrire cela que les mots ne font que traverser sans y laisser de trace ? Cela ressemble au ciel traversé par les nuages et les oiseaux (et les avions).
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sans-tête
Articles
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Silence du vide
17 juillet 2009, par JC Sekinger -
Vision à double sens
18 juillet 2009, par JC SekingerCette expression est de Magali Bouzon dans le livre « Bien vivre sans tête » [1]. Expression simple pour un simple fait : En effet, dans un premier temps au moins, il ne s’agit de rien d’autre [2] ; c’est le temps des fondations : S’habituer d’abord à cette vision à double sens, y disparaître avec audace et la laisser annihiler notre petite vie.
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Montrer du doigt
19 juillet 2009, par JC Sekinger« Il ne faut pas montrer les gens du doigt, dans cette société ça n’est pas poli. »
[gris](Dessin d’Hergé grapillé sur le Web)[/gris] « Mais tu peux désigner cela. »
« Mais non, Bécassine »
[gris](Dessin de Joseph Pinchon grapillé sur le Web)[/gris] « Cela »
[gris](Le petit livre de la vie et de la mort, Douglas E. Harding, éd. Dervy, 1997, p. 178)[/gris] -
Kinder Lieder et Bouddhisme mahayana
27 juillet 2009, par JC SekingerMeine Augen sind verschwunden [gris](trouvé sur Youtube)[/gris]Mes yeux ont disparu, je n’ai plus d’yeux. Oh, mes yeux sont revenus - tralalalala ! Mon nez a disparu... Ma bouche... Mes oreilles... Mes mains... Extrait du Sûtra du Cœur(...) C’est pourquoi, dans la vacuité, ni forme, Ni sensations, perceptions, impulsions, consciences ; Ni yeux, ni oreilles, ni nez, ni langue, ni corps, ni esprit ; (...)
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Le vent
28 juillet 2009, par JC SekingerJe marche dans la rue, immobile, le point A s’éloigne, le point B s’approche et entre eux deux, rien de moi n’arrête le vent : il me traverse et je n’éprouve de lui que volutes et allées, frais et doux gestes de bonté !
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Hasard et puits
29 juillet 2009, par JC Sekingerj’appelle hasard ce double-regard :
regard sans fond, sans bord ni raison
(ni chemin, ni maison)
je l’appelle puits aussi et voyez où je suis :
sous l’eau et en même temps, en haut
(ni tombe, ni berceau) -
Avoir l’air
31 juillet 2009, par JC SekingerSur le blog d’Éric Chevillard, L’autofictif, un extrait de texte auquel je pense quelque fois : Lundi 6 octobre 2008, 347
(...)
L’homme à la table des amis qui nous est le plus étranger, c’est soi. Quelle tête faisons-nous parmi ces visages familiers, à quoi ressemblons-nous, quelle est notre place au milieu des autres, dans cet ensemble, dans cette figure, et comment notre présence la modifie-t-elle ? L’ignorance de ces choses est la même pour chacun des convives : voilà ce qu’on appelle partager (...) -
« Je ne sais juste pas résoudre cette solitude dûe aux murs que je crée »
8 août 2009, par JC SekingerJe vois une issue à cet enfermement : constater qu’il n’existe pas ; voir que les murs, palpables ou imaginaires, ne sont jamais qu’au nombre de trois, qu’il en manque toujours un : c’est celui qui est Moi (Le-seul-qui-ne-soit-pas)
Il me semble que ce dessin est de Douglas Harding. Quelqu’un pourrait-il me le préciser ? -
L’écran
7 septembre 2009, par JC SekingerJe suppose que tu regardes l’écran d’un ordinateur. Remarque qu’il n’occupe qu’une petite partie de ton champ visuel et qu’autour de lui d’autres choses sont visibles : un mur, une table... Maintenant, sans cesser de regarder l’écran, regarde vers toi, regarde qui regarde ! Et là... cet endroit n’est même pas une fenêtre, personne ne se penche pour voir dehors ; de ton côté, c’est toujours ouvert et sans limites ! Il n’y a que de l’air ! C’est le contraire de cet écran que tu regardes et qui, lui, est (...)
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Écueil imprévu
31 août 2009, par JC SekingerC’est un écueil imprévu, imprévisible : il n’ose pas ; il est là, tournant la tête à droite et à gauche : il tire au renard comme un cheval apeuré.
Ça n’est pas si facile de se pencher sur le vide (je voudrais vous y voir, vous !)
Allons, allons...