Il est près d’être vaporisé, le petit, il s’accroche à des volutes évanescentes, masquant son inquiétude sous un air dur. Il s’accroche à son corps de volubiles, de ribambelles, de mots qui se défont toujours. Il écrit des poèmes, le petit, pour arrêter le vent, mais son corps s’évapore comme un dernier petit nuage au ciel d’été.
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Articles
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Le petit (très) inquiet
11 juin 2009, par JC Sekinger -
Le petit (très) bavard
14 juin 2009, par JC SekingerNe vous méprenez pas ! Mon dernier (petit) texte n’est pas triste du tout ! Ça n’est pas parce que j’y parle de ma peur, de ma mort, de la volatilisation de mon corps que je sois dupe et désolé ! Non, je constate ma raideur et mon opacité et c’est déjà les dissiper... Le petit, c’est ce que je parais être, à mes yeux et aux vôtres : une histoire, une matière, d’apparentes dimensions. Parfois, et c’est effectivement très simple, je regarde et... c’est ouvert ! Éclatant, frais, ordinaire et silencieux ! (...)
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Comme si j’étais absent
16 juin 2009, par JC SekingerC’est bizarre. Je veux dire, c’est un peu inquiétant. Je regarde le meuble, à ma droite, brièvement, et en même temps je considère à la place de ma tête, mais sans ses limites, la transparence dans laquelle ce meuble est visible.
Il n’y a alors que lui (et les chaussures, et le rideau rouge) : Comme si j’étais absent.
Je tourne la tête à gauche, encore à droite : Décidément, je ne suis pas là, comme j’en ai pris l’habitude depuis tant d’années. À ma place, il n’y a que l’infinie limpidité, la lumineuse (...) -
« Comment renoncer »
29 juin 2009Écrit par Douglas E. Harding et retranscrit avec l’aimable autorisation de la revue 3ème Millénaire, extrait du n°5, Automne 1987.
Cet article est d’ordre pratique et non théorique. Son objet est non pas la philosophie de l’abandon à la divine providence ou l’importance du renoncement dans la voie religieuse mais strictement comment renoncer et laisser les choses être ce qu’elles sont et aller leur train, strictement comment il est possible de réaliser et maintenir une véritable abnégation, une (...) -
Transparence et apparence
8 juillet 2009, par JC SekingerTransparence de soi. Difficile, quasiment impossible pour moi, de parler simplement de cette transparence. Je peux dire seulement dire à quel point je trouve ce mot approprié : version adamantine de l’opaque et charbonneuse « apparence ».
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S’habituer à voir ce paradoxe
11 juillet 2009, par JC SekingerParadoxe
Du point de vue des autres [1], nous sommes un petit corps opaque aux dimensions variables, une denrée périssable.
De notre point de vue, à chacun, à la première personne, nous sommes une Transparence sans limites. Pratique
Voir cette Transparence illimitée peut se faire n’importe quand et n’importe où ; dès qu’on est pas happé par son propre corps ou par la présence des autres. En ce qui me concerne, je vois souvent quand je suis seul [2] ou avec mes enfants ; si je me prépare avant (...) -
Implications spirituelles ?
12 juillet 2009, par JC SekingerVoir notre simple nature n’est pas nécessairement formidable ou explosif. Sortir brusquement d’un rêve, d’une folie, s’éveiller en sursaut, peut nous tirer les larmes ou nous secouer de rire ! Mais voir est si calme et si ordinaire ! Les implications spirituelles d’un tel éveil ne me submergent pas non plus : Elles s’assemblent doucement et se font jour, une à une.
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La voie est libre
13 juillet 2009, par JC SekingerAu réveil du coma, je n’avais plus de corps. J’étais allongé et je ne le voyais pas. Quand j’aurais pu le voir, il était sous un drap blanc et je n’ai pas tout de suite compris ce que c’était. D’ailleurs, je n’avais même pas remarqué la place qu’il prenait dessous, la maigre bosse qu’il y faisait.
Puis j’en ai eu une idée très vague, des souvenirs.
Puis j’ai vu un carton sur le lit, une haute caisse en carton sur laquelle était marquée « accessoires ». Je comprenais que c’étaient là les morceaux de mon (...) -
Faut pas confondre
14 juillet 2009, par JC SekingerIl ne faut pas confondre un sabre, même très coupant, avec la précieuse Épée de Vajra.
Rien à voir.
[gris]Dessin trouvé sur le Net[/gris] -
Cela regarde calmement
16 juillet 2009, par JC SekingerAvec ses plus ou moins grandes folies, une journée peut être difficile à vivre : il est tiré ici et là, pressé derrière son propre front.
(Il n’est peut-être pas ordinaire d’être aussi fou qu’il l’est.)
Lorsqu’un coup trop violent l’atteint par surprise, les hurlements des choses l’aspirent par ses propres oreilles.
Beaucoup plus tard, il est seul. Il s’assoit et regarde.
Plus exactement, mais c’est difficile d’être exact en parlant de son propre regard : Cela regarde calmement et il se calme enfin (...)