J’ai quelques défauts de vue : la myopie, le nystagmus et le strabisme (j’ai aussi l’œil droit qui tourne et tombe de temps en temps)... en plus de mes gros verres, j’ai de petites lunettes et quand je regarde, l’image nette est comme encadrée par les montures de ces lunettes : ça fait un cadre étroit et flou... et bien je fais le contraire de l’exercice proposé ici : j’enlève doucement mes lunettes et je vois que ma vision ne se fait pas par elles, à travers elles, mais qu’elles sont dans la Vision, (...)
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sans-tête
Articles
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Lunettes
12 décembre 2006, par JC Sekinger -
Douglas Harding 1909 - ...
12 janvier 2007, par JC Sekinger -
Savoir et Voir
12 janvier 2007, par JC SekingerAu fil de mes lectures de Betty Edwards, il y a un quinzaine d’années, mais aussi de James J. Gibson ou d’Ernst Gombrich (L’écologie des images surtout) et de J. Piaget, j’ai conçu que la difficulté majeure pour l’apprentissage du « dessin d’après-nature » (le dessin des apparences) était un conflit entre savoir et voir.
Je m’explique :
Le dessin de ce que je vois
Enfant, il a bien fallu apprendre que nos parents ne rétrécissaient pas vraiment quand ils s’en allaient : nous avons appris à substituer à (...) -
« Chaos, le Souverain du Centre »
15 janvier 2007, par JC SekingerChuang Tzu (300 av. JC)
« Tâtillon, le dieu de l’Océan du Sud, et Agité, le dieu de l’Océan du Nord, se rencontrèrent un jour dans le royaume de Chaos, le dieu du Centre. Chaos les traita fort honnêtement et ils se concertèrent pour savoir comment lui rendre sa politesse. Ils avaient remarqué qu’alors que tout le monde possède sept orifices pour voir, entendre, manger, respirer, etc., Chaos n’en possédait aucun. Aussi décidèrent-ils de tenter une expérience et de lui percer des trous. Chaque jour ils en (...) -
Sans éclat
26 mars 2007, par JC SekingerJe ne suis même pas certain de la signification de cette aventure (voir l’article précédent). Je peux penser la disparition de la tête comme une ouverture (au sens musical du terme aussi) et celle du corps comme la « symphonie » qu’elle annoncerait mais j’ai un peu peur de ces évènements si soudains, inattendus et inimaginables ! J’avais lu ou entendu les mots « Vide », « Espace », « Capacité » mais je ne m’étais jamais attendu à cette élision totale ! complétude dirait-on mais, désolé, c’est d’abord une (...)
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Sans habitude
27 mars 2007, par JC SekingerCe qui précède...
Entendons-nous bien ! mon corps n’avait pas soudain disparu, c’est un certain mode de relation avec lui qui avait changé...
C’est ce changement qui me fait peur et m’attire en même temps.
Dans un premier temps, je ne le voyais plus, c’est vrai.
Mais on ne peut pas voir son propre corps en levant la tête et ça ne signifie pas, pour autant, qu’il ait disparu !
Je pense que mon corps avait disparu de la place habituelle qu’il occupait dans ma conscience. Il avait soudain pris une (...) -
Histoires d’enfants
27 mars 2007, par JC Sekinger« Avec un ami qui s’appelle Colin, j’étais en Floride et je faisais un atelier dans une école. C’était une classe d’enfants très intelligents d’environ 10 ans. C’était une espèce de petit club philosophique dans cette école. Nous avons fait les expériences avec les enfants. Et il y avait un petit garçon qui avait 10 ans et il regardait dans le miroir et il a dit c’est merveilleux, cette chose-là c’est comme un aimant ; il attire toute la matière ici et il me montre où elle est à sa place. C’était un enfant (...)
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Transparence
15 juin 2007, par JC SekingerRegardez n’importe quelle photo, n’importe quel dessin. Vous y verrez bien sûr ce qui y est montré mais vous verrez aussi, comme de l’intérieur, le regard du photographe ou du dessinateur. Ce regard unique et distant est intimement et immédiatement le votre, il vous va parfaitement : vous êtes bien dans cette Transparence qui a toujours été la votre ! Je ne le dis pas au sens figuré : si nous regardons une photographie ou un dessin, nous échangeons nos (...)
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Fin du texte du 16 Juin 2007
16 juin 2007, par JC Sekinger[gris] « ../.. et derrière lui, il n’y a plus rien, le monde − comme réalité − se retire repoussé par le monde − comme simulacre.[/gris]
[gris]Les traits gris du dessin ont lieu dans le vide Sans-Signification » [/gris] -
La Porte
22 février 2008, par JC SekingerJ’avais une main attachée sur mon lit d’hôpital. Je n’imagine même pas pourquoi. Aujourd’hui ma main est toujours attachée mais comme à elle-même, et mon bras, et ma jambe, et ma voix, et ma bouche, et mes yeux... Mon corps et ma pensée sont faits de prison, d’une pierre humide et lourde. La porte de sortie est grande ouverte. Et mon corps et ma pensée sont la chaise, le buisson, les cris, le ciel. Porte sans cadre, porte sans (...)