Sous l’eau Je meurs En l’air Je meurs Sur terre Je meurs Dans le vide est ma demeure Qui suis-je ?
Accueil > Mots-clés > écrire > poésie
poésie
Articles
-
Devinette
30 septembre 2006, par JC Sekinger -
« Plongé dans le même »
17 novembre 2006, par JC SekingerJe crois comprendre pourquoi Douglas Harding dit quelque fois « no-thing » pour « nothing », insistant sur la négation, la présence de cette négation : Pas seulement un « rien » mais une « Non-chose », de l’air , comme dans ce poème de Bernard Noël : Le plaisir de voir...
-
Je suis
20 novembre 2006, par JC SekingerCris d’enfants dans Je suis Cliquetis du clavier Lumière bleue de l’écran Autobus dans Je suis Kaki mûr dans Je suis Sac plastique entrouvert Arbre aux branches cassées Trottoir bleu dans Je suis
-
Syndrome de Lazare
4 janvier 2007, par JC SekingerÉveillé ? Endormi enfin ? Des années pour bouger ses paupières. Sommeil éveillé ? Fait-il nuit, jour, nuit ? Il reste de la terre dans la bouche.
-
Écrire
7 février 2007, par JC SekingerÉcrire. Dérouler le fil de l’encre, ce fil qui ne s’enroule autour de rien. Ce fil qui casse avec la laine rouge au bout.
-
Á mon ami Martial
14 mars 2007, par JC SekingerMon corps me permet d’exister. Mon corps seul ? Il faut, dessous, une terre pour le porter. Il faut, dessus, un air pour l’imprégner. Il faut aussi des fruits pour le nourrir, Du soleil pour les faire mûrir, Des branches pour porter les fruits, Des arbres pour porter les branches, Des graines pour porter les arbres, De la pluie pour les arroser, Des nuages pour porter la pluie, Des océans pour les fabriquer Et du vent pour les emporter. Il faut au corps des mondes entiers. Mon corps me permet (...)
-
Passages
16 avril 2007, par JC Sekinger— Tu me le promets ?
-- C’est promis, Aurore ! et il disparut entre deux arbres.
D’aussi loin que je me souvienne, il y eut des seuils cachés entre deux arbres, comme dans l’ombre. Passages vers un monde inconnu, vers soi ou vers sa disparition. Il y eut des ilots secrets dans des terrains vagues. Je suis parti, je me suis caché et là, j’ai attendu, immobile et apaisé, que la nuit (...) -
L’hyperlien
27 avril 2007, par JC SekingerPas de lien entre nous. Juste de l’hyperlien. En nous les désirs sont liés, les souvenirs, notre écriture sur le papier est un long fil, mais sur l’écran ? les trains d’octets des hyperliens transportent des fragments, une poussière de mains.
-
Fleurs
15 mai 2007, par JC SekingerFleurs qui me tourmentez par amour de la vie, Votre grandeur si simple, votre parfum si grand M’émerveille et m’égare, me balance et me plie Et je me perds en vous sans [vert]rien[/vert] [rouge]me[/rouge] perdre pourtant
-
Incompréhension matinale
25 juin 2007, par JC SekingerIls se sont réveillés, ils ont échangés quelques mots puis : – (question) – (pas de réponse) – (même question plus audible) – (pas de réponse. Pourtant elle était réveillée à l’instant...) – tu ne m’entends pas ? – je te réponds de la tête – ah, mes yeux sont fermés