« Nicolas Copernic (polonais : Mikołaj Kopernik [mi’kɔwaj kɔ’pɜrnik], allemand : Nikolaus Kopernikus, latin : Nicolaus Copernicus Torinensis/Thorunensis/Torunensis), né le 19 février 1473 à Thorn (Toruń), Prusse royale (Royaume de Pologne) et mort le 24 mai 1543 à Frauenburg (Frombork), Prusse royale (Royaume de Pologne), était un chanoine, médecin et astronome de langue allemande. Il est l’auteur célèbre de la théorie selon laquelle le Soleil se trouve au centre de l’Univers (héliocentrisme) et la Terre — (...)
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Articles
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Mikolaj Kopernik
1er juillet 2011, par JC Sekinger -
Silence et absence
3 juillet 2011, par JC SekingerJ’avais dix-huit ans quand j’ai entendu cette phrase, dont j’ignorais alors qu’elle était de Cioran : « j’étais comme une marionnette cassée dont les yeux seraient tombés à l’intérieur ».
Je n’ai jamais depuis trouvé mesure plus juste et simple de la souffrance or il y a une figure de rhétorique dans cette phrase : une comparaison, un « comme » qui rend l’idée poreuse : « je » ne suis pas « une marionnette cassée » mais simplement « comme » elle, il y a une distance entre ce que je suis vraiment et cette (...) -
Il renonce à penser
4 juillet 2011, par JC SekingerCette situation n’est pas pensable. En tous cas, il n’arrive pas à la penser sans pleurer avant la fin. Donc pas pensable. Ne pas la ramener vers sa mémoire. Faire ce qu’il faut sans qu’il sache si c’est justifié. D’ailleurs il ne peut pas toujours et tout ça doit être juste, puisqu’elle le réclame (et il est juste de réclamer), mais comme il n’arrive pas à le penser sans s’effondrer aussitôt, il se rappelle certaines choses comme ça, qui sont indescriptibles — le monde sans étendue ni durée de Berkeley, un (...)
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Les étoiles de Ses Nuits
10 mai 2012, par JC SekingerFin des années 80, je travaillais, un Travail d’Utilité Collective, dans une bibliothèque de l’Université Bordeaux 2. Je trimballais une achatine dans une boîte à chaussures. Je pensais l’avoir sauvée en l’achetant dans une épicerie africaine et je l’écoutais manger de la salade. Je lisais avec passion, je tamponnais des cartes et je rangeais des livres.
Alors, j’ai lu Lucien Levy-Brühl.
De plusieurs choses, je me rappelle une distinction qui me fait toujours rêver, entre « langage générique » et « (...) -
Z et le pain béni
19 mai 2012, par JC SekingerLe pain béni est pour Z, une grande galette ronde de brioche, surface divisée en carrés rebondis, (la quadrature du cercle enfin réalisée ?) parsemée de petits cylindres en sucre, multicolores, découpée selon ces carrés, déposés sur le linge blanc aux contours brodés, qui couvre l’intérieur d’une grande, hémisphérique et légère corbeille d’osier, par le modeste et incliné sacristain, dans l’étroite pièce blanche et fraîche qui sent le moisi, où sont rangées les aubes et les chasubles, sur des cintres dans une (...)
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Comme des branches
26 mai 2012, par JC SekingerParler de soi ad nauseam. Plusieurs fois, il s’est révolté contre lui-même, soulevé de dégoût. Ne plus parler.
Z, ou qui que ce soit — il ne sait plus quel nom avoir — voudrait se taire enfin, et que se taise enfin la rumeur qui le parcourt en tous sens et le traverse comme des branches. -
Aucune pensée
26 mai 2012, par JC SekingerIl lisait, assis sur les quais, et une idée le frappa : il posa soigneusement son livre, sortit son carnet, chercha sur sa montre à lire les petits chiffres de la date, les nota et écrivit dessous — en grandes lettres maladroites : « il y a des apparitions qui ne se laissent réduire à aucune pensée ». Après avoir raturé puis réécrit « apparitions », douté un instant de « pensée », il rangea son carnet avec le plaisir d’avoir, si rapidement, mis des mots, si précis, sur cette intuition, si vaste ; ce qu’il lui (...)
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Z est parfois perdu
17 juin 2012, par JC SekingerPour répondre à une question, Z commence — semble-t-il — par dire toute autre chose, par répondre « à côté ». Nombre de ses interlocuteurs, lassés ou inquiets, ne l’écoutent pas jusqu’à la fin, ou s’enfuient même, profitant d’un silence — parfois long, et que Z explore presque toujours les yeux fermés. Ce qui est d’ailleurs chez lui, signe d’une profonde réflexion : Si deux miroirs se font face et que la question se trouve entre les deux, il faut fermer les yeux. Quand il les rouvre, généralement après sa bouche, (...)
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Le seuil
10 décembre 2012, par JC SekingerAprès une bonne quarantaine d’années d’enfermement, je me trouve à un seuil. La porte encore fermée s’ouvrira-t-elle sur la mer lumineuse et vive, ou sur un autre sombre réduit, une autre dépendance de la terre plate ? Ne nous affolons pas, il ne s’agit que d’un changement total de paradigme après tout.
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Z explique un truc
17 juin 2013, par JC Sekinger