La mort est un vent chaud Qui te creuse les yeux Et fait pourrir ton corps
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mort
Articles
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Vent chaud
20 juin 2006, par JC Sekinger -
Vague qui va tomber
26 novembre 2007, par JC SekingerMourir n’est pas la chose la plus grave qui puisse nous arriver ; c’est plutôt vivre qui est difficile, dangereux et manifeste un poids qui nous entraîne vers l’abyme. Nous, les vivants, sommes ainsi « persuadés » écrivait Carlo Michelstaedter.
Notre corps tombe et notre vouloir l’informe, l’érige et le déploie. Est-ce la mort qui pèse sur lui ? Mais alors cette mort est la condition même de la vie : le vouloir ne peut se hausser qu’à travers le poids du corps car sans ce poids, le vouloir se dilate et (...) -
Sursaut
9 mars 2009, par JC SekingerJe me rappelle avoir beaucoup rêvé cette nuit ; je ne me souviens pas bien des histoires, sauf d’un cauchemar qui m’a fait penser, une fois réveillé : « les hommes, je peux les fuir, les trahir, les voler même... mais les femmes, je ne peux pas : elles sont trop nombreuses et me transpercent, me déchirent calmement ; elles peuvent ainsi me chasser de mes rêves et me faire tomber en sursaut dans mon lit. (...)
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Le rêveur
18 mai 2009, par JC SekingerDans une nuit si longue qu’elle en est devenue aussi vive que le jour, le rêveur est parti : même en ouvrant les yeux, il n’en reviendra pas. La mort, la mort, la mort, il la connait un peu pour l’avoir attendu et vu son corps sans vie vu par son corps sans yeux ou assis face à lui.
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Je fais la cuisine
3 juin 2009, par JC Sekinger -
Le petit (très) bavard
14 juin 2009, par JC SekingerNe vous méprenez pas ! Mon dernier (petit) texte n’est pas triste du tout ! Ça n’est pas parce que j’y parle de ma peur, de ma mort, de la volatilisation de mon corps que je sois dupe et désolé ! Non, je constate ma raideur et mon opacité et c’est déjà les dissiper... Le petit, c’est ce que je parais être, à mes yeux et aux vôtres : une histoire, une matière, d’apparentes dimensions. Parfois, et c’est effectivement très simple, je regarde et... c’est ouvert ! Éclatant, frais, ordinaire et silencieux ! (...)
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« Le petit livre de la vie et de la mort »
4 septembre 2009, par JC SekingerFermé, ce livre [1] est assez moche. Pardon Régis Minois et aussi au concepteur de l’ensemble qui a sûrement fait de son mieux. Disons plus justement que je le trouve moche, peu attrayant : ni la couverture, le 4e de couverture (et le long résumé par Ram Dass [2]) ne le sont !
Mais ouvrez-le et lisez-le ! Ne vous laissez pas arrêter par la couleur du ciel dès le début du chemin et aventurez-vous (...) -
Une vague
10 septembre 2009, par JC SekingerIl se voit perdu dans la mer et s’accroche à son corps comme à une bouée. Mais il n’y en a pas et il ne le sait pas : son corps est une vague et elle disparaîtra.
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« La La Land »
4 octobre 2009, par JC SekingerConférence de la neuro-anatomiste Jill Bolte Taylor
Je n’ai appris qu’hier en fin d’après-midi l’existence de ce témoignage, mis en ligne pourtant il y a plus d’un an, en mars 2008 et filmé un mois plus tôt par TED. Il m’a bouleversé pour trois raisons : voilà neuf ans que je déroule les implications de l’accident vasculaire cérébelleux puis cérébral qui m’ont terrassé entre 1999 et 2001 ainsi que celles du coma d’alors et du « retour » à la conscience ordinaire... jusqu’à un texte que j’écris hier matin sur (...) -
Extirpé de la boue
17 octobre 2009, par JC SekingerExtirpé de la boue, son corps de boue grandit (Corps aimable et mourant : nous appelons ça « vivre ») et il est amoureux, il écrit des poèmes (la boue aime la boue des salives et des mots) Elle ne sonnera plus la cloche de l’entrée (son corps est retombé sans un cri, dans la boue)