Il y a les éclipses de soleil. La silhouette de la lune masque la lumière du soleil. Les diamètres apparents étant presque identiques.
Il y a les éclipses de lune. L’ombre portée de la terre oblitère peu à peu et grandit et affleure la pleine lune de vieil argent qui, pendant quelques instants, devient de cuivre sombre.
Cette nuit j’ai rêvé d’une éclipse unique et impossible : l’ombre portée de la terre éteignant en tremblant, le feu du soleil (...)
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lumière
Articles
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Éclipse unique et impossible
8 juin 2013, par JC Sekinger -
Temps : Entre obscurité et lumière 1/n
30 juin 2013, par JC SekingerVous me connaissez peut-être cette obsession depuis 1986, depuis que j’ai lu la Farbenlehre de Goethe : L’ombre et la lumière comme principes de création − c’est à dire d’apparition − du monde. Ça a tout de suite été une évidence et c’est très rapidement devenu une obsession. J’y ai songé mille fois, j’en ai parlé en agitant les bras et en écarquillant les yeux. De là, j’ai souvent songé à des cadrans solaires, je me suis sérieusement documenté, appris ce qu’est la déclinaison gnomonique, fait et fait faire par (...)
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Qui les révélerait
19 juin 2014, par JC SekingerJ’aimerais que ce message soit le dernier mais j’ignore s’il le sera. J’ignore si, de quarante secondes [1] mon silence s’étendra, lumière vivante et noire tant qu’elle ne touche rien [2] ; que la rencontre n’ait pas lieu et que ses lumineuses mains ne trouvent rien de ce qu’elles cherchent : le corps céleste et blanc qui les révélerait.
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Les trésors
23 juillet 2015, par JC SekingerRentré de ce si long voyage, lui manquent encore un peu, mais sans mal désormais, les bons jours de peindre — il s’en souvient très bien : c’est quand la lumière se dépose sur les tableaux, comme les trésors tombés aux pieds des arcs-en-ciel.
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Le tableau — c’est ainsi qu’on l’appelle...
7 octobre 2015, par JC SekingerLe tableau — c’est ainsi qu’on l’appelle — se fait depuis ses profondeurs, la pleine obscurité, la rivière souterraine. Elle est conduite au jour : l’eau résineuse affleure vers la lumière des yeux. Par capillarité.
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Histoires pour m’endormir 10/n
24 juin 2017, par JC SekingerIl était une fois un homme d’un demi-siècle âgé. Il aimait une femme de quelques années son aînée (bien sûr il aimait ses seins aussi — mais s’il le lui disait, elle se vexerait, se froisserait comme un papier de soie… il n’y pouvait pourtant rien car c’était la nature en lui ou peut-être, il voulait bien l’admettre, son anamorphose plane). Il aimait aussi sa voix. Son rire. Ses cheveux, Ses mains. Le dessous de ses pieds fragile et blanc. Ses œillades, cascades, orangeades, baignades, promenades. Il aimait (...)