Premières lignes de Un chemin d’ambroisie de Jacqueline Kelen. Signe de la lumière que font certains livres ouverts.
Lumière aimée, jouant sur les eaux, caressant un mur, se glissant à travers les feuillages...
Une fin d’après-midi, je vis que la lumière du soleil qui avait envahi l’appartement tombait précisément sur la table de la cuisine, y faisant comme une nappe. Je me suis dit c’est là ton plat et ton repas. Tu vas t’attabler et savourer la (...)
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lumière
Articles
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Un repas de lumière
2 septembre 2012, par JC Sekinger -
Une révélation
15 septembre 2012, par JC SekingerAvant que le soleil ne soit levé, une couverture sur les épaules, dans le halo tremblant de la lumière d’une bougie, je découvrais et je modelais ma pensée : sur une page vide je déroulais des mots tirés d’un encrier. Je songeais à la rencontre de la lumière du papier et de l’obscurité de l’encre, à leur union, au sacrifice de leur absoluité, condition première de l’apparition du sens, logophanie de l’écriture.
Ces lignes sont extraites d’une autobiographie de 2003, Deuxième Berceau : Jeune homme, j’avais (...) -
Que la lumière, désormais
8 janvier 2013, par JC SekingerPascale, « Belle princesse sans visage », je te souhaite un beau et bon voyage. Gardons toujours la tête haute et le sourire ! J’allume une bougie devant la forêt où tu pars, pour veiller sur tes pas et pour nous, tes amis, qui restons encore un peu là.
Pascale, mon amie, que la lumière, désormais, prenne soin de toi. -
Des milliers de soleils !
21 février 2013, par JC SekingerLongue mélancolie et joie. Joie mélancolique. Je suis traversé de souvenirs et de désirs et je trouve belle la fragilité de leur passage. Voile d’aurore boréale dans cette nuit qui dure depuis si longtemps qu’elle n’en est plus une : y scintillent des milliers de soleils !
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Cette rencontre est rouge
6 mars 2013, par JC SekingerLa lumière visible avec les yeux, ainsi que son ombre, sont des métaphores de la lumière spirituelle et de l’espace absolument obscur et infini dans lequel elle se déploie. La rencontre de cet or immatériel et de l’obscurité d’avant le monde se fait par les corps et en eux : cette rencontre est rouge.
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« Je l’appelais doucement »
25 mars 2013, par JC Sekinger« Finalement, mes yeux, je les rouvrais. Je le faisais en un endroit que j’étais tout seul à connaître. Secret et incroyablement clair. Ce n’était plus au milieu du visage, dans ces deux trous qui miroitent. Ce n’était même plus au bout de mes doigts que j’essayais de faire oublier. Mais dans une circulation, comme celle de l’eau claire, à travers ma gorge, mon front et ma tête − toute ma tête. C’était dans un grand passage de la vie ; et cette vie était la mienne sans doute, pourtant je la prenais ailleurs (...)
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« L’apparence de la lumière »
22 avril 2013, par JC Sekinger"The appearance of light", Robert Fludd, 1617 Utriusque cosmi
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Instantané plutôt
5 mai 2013, par JC SekingerJardin. « Pas japonais ». Clogs. Marelle de lumière.
De cœur à cœur le chemin est petit, infinitésimal, instantané plutôt. -
En ouvrant les yeux
14 mai 2013, par JC SekingerJ’ai encore dormi. Deux fois cet après-midi. En ouvrant les yeux − sans lunettes ma vue était floue − sur un angles des murs et du plafond, je me suis demandé : « qu’est-ce que je fais là ? C’est un mauvais rêve ! ». En clignant des yeux, j’ai entrevu la lumière du jardin, l’or et l’émeraude, et les ombres changeantes. Mais autour de moi, tout était gris et silencieux. J’ai de nouveau regardé ce coin un peu sombre, en haut, « qu’est-ce que je fais là ? ». « Je suis si loin de moi-même » ai-je encore songé. (...)
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Un grand papillon doré
3 juin 2013, par JC SekingerPortrait d’un homme au visage dur et droit Sous-verre, accroché haut dans le café Passe-partout noir à l’ouverture ovale Large liseré gris de remémoration
Le verre reflète, en haut à droite, Un coin de l’abat-jour orange D’une lampe de chevet placée haut elle aussi
Un grand papillon doré Sur la tête penchée de Samuel Beckett