Étrangeté en cours. Effondrement en cours. Douceur en décours.
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douceur
Articles
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Peinture en cours
25 avril 2011, par JC Sekinger -
« L’insaississable vie »
26 avril 2011, par JC SekingerEffleuré par la suavité des parfums des robiniers ; doucement surpris par celui, citronné, des premières fleurs du chèvrefeuille ; air encore frais, soleil orangé sur le mur : ce petit matin, je suis traversé, les chemins s’absentent. Il y a là une douceur qui dit : « vis dans mon air, vis dans ma lumière et mon parfum, vis l’insaisissable vie ! »
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Je le cherchais dans les regards
26 avril 2011, par JC SekingerMon histoire n’a pas grandi sur la douceur mais sur le sable dur et froid. Ce « il était une fois » qui commence toutes les histoires, on ne me l’a pas dit. Il me manque à chaque heure. Je le cherchais dans les regards et dans les mains. Je dois apprendre à vivre sans.
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Blanc
8 mai 2011, par JC SekingerL’autre
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Douce
30 juin 2011, par JC SekingerJ’ai vu des objets de Douce Lartigue, il y a quelques jours (semaines ?). Sous la tente de Christophe Massé, invitée par la sérieuse et joyeuse Marlaine Bournel. J’ai touché des objets de Douce Lartigue. Je ne les ai pas laissé me toucher. J’ai lu sa biographie et j’ai eu des frissons : elle disait le rapport entre ses objets à toucher, à connaitre et aimer par le toucher — doudous, livres — et le fait de n’avoir pas été touchée les deux premières années de son existence.
Depuis cette lecture, je suis (...) -
Certaine douceur perdue
1er juillet 2011, par JC SekingerComme s’il n’avait jamais été bercé que par l’air froid, il s’entoure de grisaille et de pâleur. Il écoute et regarde intensément. Heureusement, il aime le rouge : ultime éclat de la lumière avant que l’obscurité n’éteigne tout. La couleur est alors en feu et ne fait cendres ni crépitement. Ce feu est d’autant plus rouge que certaine douceur perdue ne se retrouve plus.
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« Ce soir »
28 juillet 2011, par JC Sekinger -
« Tat Tvam Asi »
15 août 2011, par JC Sekinger« Toi aussi, mon petit, tu es cela. »
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Mais son corps
23 novembre 2011, par JC SekingerMais son corps l’attend bien et il a bien un lieu. Son corps est la coupe de l’âme et sa vallée de larmes. — Posez vos mains sur ce corps, portez-le un instant à la juste lisière du ciel et de la terre C’est un lieu mystérieux, celui de l’existence et de l’apparition d’un corps debout, de limon et de boue en colonne de Siméon et de tous les Stylites — Posez vos mains sur ce corps, sépales de douceur sur cette fleur jamais ouverte, étroite et bientôt (...)
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Un soleil différent
29 février 2012, par JC SekingerLe soleil est calme sur les choses. Tout semble immobile. Debout dans le soleil, il ne veut pas la voir non plus, ni l’entrevoir ou l’entendre chaque matin, ni même aucun matin. Elle s’est fait détester de lui. Il lèche sa blessure : passe encore si souvent son pouce entre majeur et annulaire pour chercher l’alliance dorée. Il en mesure l’étrange absence, depuis des mois, presqu’une année. Certains soirs, fortuitement, il est debout prêt d’elle, boit un thé, et tandis qu’elle range un épluche-légumes, (...)
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