C’est inévitable de penser ou de dire un jour « il y a plein de choses que je n’aime pas chez toi » ou même, dans un cri, « que je déteste chez toi ».
Mais qu’est-ce que ça à voir avec l’amour ?
Il y a « ce que j’aime chez toi » et « ce que je déteste chez toi », en toi ce pays familier et, en toi, ce pays étrange et noir.
A ma petite lumière, je l’explore et dans ta tempête, je voyage.
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Articles
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Dans ta tempête, je voyage
15 août 2006, par JC Sekinger -
Dialogue
14 août 2006, par JC SekingerPas de gagnant ni de perdant. Vous pouvez imaginer ça ? Non pas la mer qui nous sépare, mais la mer qui nous porte, le soleil en même temps que la pluie, l’arc-en-ciel qui nous unit.
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Double contrainte
4 septembre 2006, par JC SekingerJe ne vais pas redire ici tout ce qui a été dit sur ce terrible mécanisme, juste dire l’horreur d’être victime effarée de ce geste à la fois violent et doux... « sois spontané ! », « sois amoureux ! », « sois libre ! »... regardez ces injonctions, ne voyez-vous pas cet insoluble et douloureux mélange, cette odieuse suspension ?
Ce qui t’est arraché des mains, c’est ce que tu allais donner. -
Inhibition
30 août 2006, par JC SekingerC’est l’histoire d’un handicapé qui croit que son handicap est coupable de tous ses malheurs alors il le nie, il l’inhibe de toutes ses forces, il l’étouffe.
Mais il ignore que c’est cette négation même qui est la cause toutes ses souffrances : En niant son handicap, il se nie, en inhibant son handicap, il s’inhibe, en étouffant son handicap, il s’étouffe.
C’est homme, c’est mon frère. Tendez-lui la main, aidez-le (...) -
Théatre de la Communication
6 novembre 2006, par JC SekingerActe I Dans une chambre. La lumière est blafarde. La mère met le petit enfant en pyjama et se dispute avec le père couché, résigné et qui se défend à peine : Tu fuis toujours, tu es déjà couché alors que j’ai besoin d’aide !
Le père se recroqueville.
Acte II
Plus tard dans la nuit. La chambre est dans l’obscurité. Il y a un lit avec le père et la mère et un petit lit à barreaux avec le petit enfant dedans. Le père tourne le dos.
L’enfant est éveillé et se met à pleurer. La mère excédée secoue le père (...) -
Tu me parles, je te parle
8 septembre 2006, par JC Sekinger -
Seul
29 mars 2006, par JC SekingerIl parait que nous sommes plus de 6 milliards d’êtres humains sur cette Terre. Je ne les connais pas, je ne les ai pas rencontrés, ce ne sont pas des informations de première main. Enfin je connais une trentaine d’entre eux... Un peu plus ? Je refuse d’y réfléchir.
Quoiqu’il en soit, l’être humain dont je suis le plus proche, cette femme que je vois chaque jour, contre qui je me blottis et qui appuie parfois sa tête sur mon épaule... Il arrive qu’on ne se comprenne pas. Elle me regarde alors avec (...) -
Élite
8 août 2006, par JC SekingerJ’ai croisé des gens qui n’acceptent de parler qu’aux gens de leur niveau, de leur poulailler, de leur classe. Une élite. On a pourtant toujours à apprendre, même des gestes de gens qui ne parlent pas notre langue.
Élite, que savez-vous qui vous rende supérieure ? Sûrement pas une chose qui vous grandisse sinon vos bras seraient grand ouverts. -
Où es-tu ?
5 mai 2006, par JC Sekinger -
Jugé, condamné
27 mars 2006, par JC SekingerTirez-lui le portrait, dites-lui qu’il est ceci ou celà, comme ci ou comme ça ! Déclamez-lui, péremptoirement, ce que vous savez de lui ! Si la colère ou le mépris vous échappent c’est encore mieux. Taillez-lui un costume, enfilez-lui la camisole de force ! Immobilisez-le ! Claquez-lui toutes les portes au nez, faites-le taire !
Laissez-le vieillir...