Au cœur de la solitude : la liberté Au centre radieux de la liberté : la beauté En son centre une flamme unique, simple et fragile : l’amour que rien n’éteint et que ravive même un souffle sur la main
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Articles
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Vers l’intérieur
16 janvier 2013, par JC Sekinger -
Le seul jour
4 février 2013, par JC SekingerVide lumineux de la certitude.
Cependant je ne peux, ni ne veux, empêcher souvenirs de douceurs et de baisers, de regards et de sourires, de paroles et de caresses, de douce pesanteur des choses. C’est bien elle qui permet la blanche éclosion des lys, d’une fleur chaque jour. Peu importe ce qui n’existe pas.
Cependant je vois l’ordre partout, même entre couleurs indistinctes, lumières tremblotantes, masses effrangées : Je vois comme le ciel est découpé par le plomb des branches fines et noires, (...) -
Un gentil amoureux
18 février 2013, par JC SekingerUn gentil amoureux sa nimfe ecartant, Devient vieil tout a l’instant. Tant que loin de ton œil, soulas de mon coeur, Mes beaux ans je coulais, je n’eu que langueur, Toujours maus et jamais repos. Un gentil amoureux sa nimfe ecartant, Devient vieil tout a l’instant. Or depuis que mon heur nous a rassemblé, D’un grand aise je suis toujours tout comblé ; Tout content et jamais dolent. Un gentil amoureux sa nimfe ecartant, Devient vieil tout a l’instant Qu’on ne laisse le temps se passer en (...)
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Il était fatigué
29 mars 2013, par JC SekingerCertains soirs, un de ses enfants pleure de sommeil devant son assiette.
Alors, lui le père, donne a son enfant le nid de ses bras et de sa chaleur. Il l’emmène dormir doucement et éteint la lumière. L’enfant dort maintenant.
Mais certains soirs, il lui semble, à lui le père, avoir tout le poids de sa vie sur la tête − tout a sans doute commencé le matin par une infime variation de la lumière ou un bruit étouffé − cela lui serre la gorge et il n’arrive pas à pleurer.
Il se trouve alors isolé, sans (...) -
Elle, si vous préférez
4 avril 2013, par JC SekingerLes larmes sont de la nature du sang et, comme lui, peuvent être signe de mort ou de vie. Leur composition les distingue peut-être mais surtout leur poids : Les premières tombent, larmes pesantes qui nous tirent vers le sol et ses obscurités. Les autres montent et l’âme s’allège
Hercule Savinien Cyrano de Bergerac imaginait, au XVIIe siècle, qu’un homme ayant entouré sa taille d’une ceinture de fioles de rosée s’envolait lorsque « la chaleur du soleil les attirait ». Comme la rosée, les larmes vraiment (...) -
Élan de vie
6 avril 2013, par JC SekingerJ’ai beau chercher le contraire, il me semble que toutes les propositions du langage parlé (y compris celles des mathématiques) aient leurs périphrases : « je dîne à 19h » peut devenir « je nourris mon corps − et mon âme − juste avant que le soleil ne se couche » ; ou bien « A= π×r² » peut se dire « l’aire d’un disque est égale au rapport constant du périmètre de ce disque à son diamètre, le tout multiplié par le rayon qui aura été préalablement multiplié par lui même »
Mais, ici encore j’ai beau chercher, une (...) -
Aux rives silencieuses
16 avril 2013, par JC SekingerUn grand secret me fut confié à la clarté de quelques mots, la douceur d’une voix aux rives silencieuses Il y eut un petit silence avant, un silence de bord de fleuve, de chemin d’ombre et de roseaux, de saponaires et d’alisiers Six mots, et le silence aussi entre chacun d’entre eux, de typhas et de libellules, d’ombelles blanches et d’ombellules De grandes bannières colorées que l’air enchante : un grand secret bordé de rives (...)
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Elle se posera sur tes lèvres
25 juin 2013, par JC SekingerFace au fleuve Pour s’aménager un coin de solitude et de liberté (dans l’âme)
Quelques pas plus loin Je ne vois qu’aimer qui puisse le faire − contempler la Première Beauté
Plus loin encore (À chaque fois je m’arrête et pose mon petit carnet sur la balustrade) L’amour est au moins une escarbille dans la pénombre, étincelle de lave et de joie, sensible au souffle : souffle vers elle − vers l’intérieur − elle grandira, ménageant autour d’elle l’espace qu’il faudra.
À mi-chemin Souffle vers le dehors : (...) -
Les mains font le jardin
29 décembre 2013, par JC SekingerL’amour est inqualifiable Il n’a pas de profondeur parce qu’il les a toutes L’amour n’a pas de profondeur il est la profondeur L’amour n’est pas logique Il n’a pas lieu dans la parole mais dans les lumières du jardin et dans ses ombres bleues et l’eau de sa fontaine Les mains portent les mots et non l’inverse Les mains font le jardin descendent dans la terre et montent vers les (...)
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L’accueil
1er janvier 2014, par JC SekingerFruit tombé dans le jardin d’été tu noircis, des fourmis et des fleurs commencent à te manger Une graine dedans grosse de bois vrillé approche de la terre elle y disparaîtra quand tout aura pourri de ce qui la retient Et c’est alors qu’elle germera ou pas tout dépend de l’accueil que la nuit lui fera