Beauté. De certains « objets » je ne puis donc rien dire d’autre. Ça ressemble à ce souvenir comme celui évoqué par Platon dans Le banquet : "L’homme qui se ressouvient de la beauté véritable..." C’est le verbe ressouvenir que je trouve particulièrement significatif : se rappeler un sentiment passé sans être en situation de le revivre (différent du souvenir rappelé, lui, par un sentiment présent). [1]
Beauté. J’ai mis objets entre guillemets parce que la distinction sujet/objet n’est pas ici nécessaire. (...)
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amour
Articles
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L’homme qui se ressouvient
9 décembre 2010, par JC Sekinger -
L’amour suffit à l’amour
10 décembre 2010, par JC SekingerMais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l’amour et le plaisir de l’amour. Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l’amour vous moissonne, Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
L’amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
L’amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
Car l’amour suffit à l’amour.
Khalil Gibran, Le prophète. Extrait du chap. 1 De (...) -
Elle et lui
19 décembre 2010, par JC SekingerComme il est confortable pour lui de se croire le seul aimé d’elle : soit qu’elle le lui ait promit qu’ils s’y soient engagés par sacrement, ou qu’il sache faire comme si il n’y avait personne d’autre que lui qui l’aimât, elle. Comme il est inquiétant pour lui d’avoir à admettre qu’elle aime comme le soleil, qu’elle puisse réchauffer chacun, sans qu’aucun d’eux, pourtant, ne lui fasse d’ombre, à lui.
Comme il est confortable pour elle de se croire la seule aimée de lui : soit qu’il le lui ait promit, qu’ils (...) -
La dignité et la joie !
20 décembre 2010, par JC SekingerDes différentes manières d’assortir hommes et femmes, mais je suis loin d’être un expert, je n’en connais pas qui fonctionne durablement ou sans violence, mensonge, aliénation. Mon histoire d’abord est celle d’un enfant de parents divorcés : jeunes gens devenus parents par inadvertance, l’aveugle et immense « vouloir-vivre » ayant vivifié et embrasé leur amour. Puis il y a eu la religion, la peur du qu’en dira-t-on. Mon père s’est enfui vraiment. Ma mère s’est enfui au dedans d’elle-même. J’avais trois (...)
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C’est lui qui vous inquiète ?
21 décembre 2010, par JC SekingerJ’ai vu souvent l’inquiétude sur le visage des gens qui m’abordent sans me connaître.
On me dit souvent que les dureté et souffrance qui se voient sur mon visage, impressionnent et repoussent (Qui aura dès lors le courage de franchir ces barbelés ?) Ces rayures sont là depuis longtemps, elles sont les cicatrices de mon histoire, de ma solitude, de mon amertume.
Regardez de plus près, on doit bien voir aussi la joie et la douceur, l’étonnement, non ?
Il paraît, je l’ai entendu dire souvent, que (...) -
"Fiancés"
27 décembre 2010, par JC Sekinger -
Sans point de fuite
27 décembre 2010, par JC SekingerL’amour est un chemin unique, un chemin de feu, une poussière étincelante sous nos pas, un chemin sans origine, sans point de vue, sans point de fuite.
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"Analyse" et "amour"
30 décembre 2010, par JC SekingerAnalyse de l’amour, de Marcel Conche. Je suis allé dormir et j’en ai relu les premières lignes. D’une précision terrible. J’ai vraiment cru être exclu par lui de "l’amour complet", seul "véritable amour" — pour cause de handicap — ne pouvoir susciter qu’un « amour passionnel », ou au moins un "amour spirituel", en tous cas, un de ces "amours imparfaits" et "dissociés". Pour de nombreuses raisons encore, j’ai eu du mal dans la nuit. À l’heure qu’il est, je me dis qu’"Analyse" et "amour" sont deux mots qui (...)
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Partage
30 décembre 2010, par JC SekingerPartage a un avers et un revers. D’un côté la souffrance, de l’autre la joie. D’un côté le déchirement, de l’autre la multiplication. D’un côté la peur de perdre, de l’autre la confiance. Ad libitum
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Ça fait pleurer
31 décembre 2010, par JC Sekinger